VOYAGE IMPROBABLE (LE)
Seconde partie

Dans l’espace, filant droit vers la Lune, le phare d’Ouestan continue sa course, avec comme passager le professeur Shnaps, ses assistants, ainsi que le mystérieux Fruchttück et le gardien du phare lui même ! La cohabitation n’est évidemment pas des plus évidentes, et encore moins lorsqu’une partie du socle rocheux sur lequel se tient le phare commence à s’effriter…

Par fredgri, le 23 février 2016

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Notre avis sur VOYAGE IMPROBABLE (LE) #2 – Seconde partie

Deuxième et dernière partie de cette étrange diptyque que nous a concocté Turf ! Un récit SF aux antipodes de ce qu’on peut avoir l’habitude de lire.
Car sans raison apparente un phare est précipité, avec ses habitants, dans l’espace, préservant malgré tout ceux qu’il emmène de l’asphyxie. On comprend vite qu’il est bien inutile d’attendre les explications, parce que d’une part l’auteur ne nous les donnera pas, mais ensuite parce que l’essentiel n’est semble-t il pas là !

Turf prend un évident plaisir à animer cette difficile cohabitation en faisant digresser les personnages. Il s’engueulent pour un oui ou un non, il décortiquent la situation, l’analyse en tentant de comprendre comment s’organiser ou simplement s’en sortir. Le concept n’est visiblement là que pour servir de dynamique pour l’ensemble et de l’absurde nait le sens.
Turf a juste tendance à répéter les traits de caractère et à se perdre dans des dialogues qui ne font absolument rien avancer… ! De plus, je trouve qu’à part Shnaps et Fruchttück, il peine à caractériser efficacement les autres personnages qui se perdent progressivement dans le décors !

Malgré tout, on tombe sous le charme de cet univers aux limites du nonsensique, même si on peut vite se sentir perdu. Le trait de Turf est réellement magnifique, avec un vrai sens de la mise en page. C’est bourré d’idées, c’est très beau.
Et il faut quand même le dire, c’est passionnant d’un bout à l’autre. On se laisse porter sans soucis dans ces échanges, dans ces situations complètement abracadabrantes.

Peut-être qu’à la fin vous chercherez un sens caché, une sorte de morale obscure, néanmoins je vous encourage à prendre tout ça au premier degré !

Par FredGri, le 23 février 2016

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