VAGABOND DES LIMBES (LE)
Le dernier prédateur

Sur Xylos, le conseil des Sint-Diks présidé par le Médiat Suprême de la Guilde tient une assemblée générale extraordinaire. En effet, l’univers tout entier est menacé par l’apparition d’un phénomène destructeur qui dévore goulûment des galaxies entières. Pour pouvoir mieux appréhender ce danger, seule la fameuse chambre d’écho est l’outil qui pourrait trouver une réponse à ce mal. Mais, cet appareil sophistiqué se trouve être en possession du fils de son créateur, à savoir Axle Munshine, le proscrit. Aussi, la Guilde se voit dans l’obligation de négocier avec l’ex grand conciliateur afin qu’il trouve le remède contre le mal sidéral qui sévit. Pour cela, Axle pourra rentrer en contact physique avec Chimeer, la femme de ses rêves.

 

Par phibes, le 3 octobre 2010

Notre avis sur VAGABOND DES LIMBES (LE) #10 – Le dernier prédateur

L’amourette incertaine entre Axle et Musky qui restait en suspend sur plusieurs épisodes franchit un cap semble-t-il décisif en cette nouvelle aventure qui nous plonge dans une quête pour la sauvegarde du cosmos. En effet, les deux êtres affichent à leur façon leurs sentiments et le font d’une manière qui est loin d’être satisfaisante presque énervante pour le lecteur. Car l’aventure n’attend pas, surtout quand il y a péril dans l’univers.

Christian Godard nous lance dans une équipée au concept contrasté (la haine opposant l’amour) qui renoue la Guilde avec celui qu’elle poursuit inlassablement. Fort de cette mission qui le rend à nouveau indispensable pour ses maîtres, Axle Munshine repart à la conquête de astres isolés où survivent des personnages exceptionnels tels le saint ermite de la planète aux dix mille volcans ou l’unique Vajra du satellite d’Ouroboros.

La course à la sauvegarde de l’univers est sans aucun doute bien plaisante et permet encore une fois de prouver la créativité exceptionnelle du scénariste. Alors qu’il saccade sciemment l’histoire d’amour entre les deux personnages principaux et dévoile une certaine vérité, il extrapole les rencontres avec un zeste de fantaisie et les montrent sous un jour technologiquement surdimensionné, froid et loin d’être ordinaire.

La partie graphique que réalise Julio Ribera est constante dans sa qualité générale. Nécessairement, la sophistication des mondes croisés n’échappera pas au lecteur, démontrant que le dessinateur bénéficie d’une grande expérience acquise au fils des albums. Son découpage qui échappe au conventionnel se veut quelque peu avant-gardiste et donne un brin d’originalité agréable.

Une nouvelle aventure sinueuse à parcourir d’un œil intéressé.

 

Par Phibes, le 3 octobre 2010

Publicité