TROISIEME FILS DE ROME (LE)
Marc Antoine et Cléopâtre

 
Octave régnait sur l’Occident et Antoine régnait sur l’Orient aux côtés de Cléopâtre et de Césarion, le fils que cette dernière avait eu avec Jules César. Mais les territoires des deux leur étaient devenus trop petits et chacun avait des vues sur celui de l’autre afin de devenir le maître du monde.

Les armées orientales d’Antoine s’étaient alliées avec celles de l’ordre du Troisième Fils de Rome, toujours promptes à reprendre le pouvoir dans la capitale romaine.

La guerre entre les armées d’Octave et d’Antoine devait être la dernière guerre civile que connut Rome…
 

Par sylvestre, le 24 mai 2019

Notre avis sur TROISIEME FILS DE ROME (LE) #5 – Marc Antoine et Cléopâtre

 
Un texte préface chaque album de cette série Le troisième fils de Rome en plantant pour nous le décor afin qu’on soit d’entrée plus à l’aise avec le contexte historique. Dans ce cinquième album, ce texte est malheureusement très lourd et perd plus le lecteur qu’il ne le guide ! Prénoms différents qui désignent la même personne, ponctuation de certaines phrases induisant en erreur… Il faut vraiment lire plusieurs fois ces indigestes lignes pour gagner l’impression d’être paré à comprendre la bande dessinée ! Dommage !

Quant au récit, il est relativement décevant. Avec une Cléopâtre illuminant de son regard sombre le joli dessin de la couverture, on pouvait s’attendre à ce que sa prestation soit plus importante dans le scénario. Mais non, pas trop. Et en ce qui concerne l’alliance entre les "Orientaux" et la secte du Troisième Fils de Rome, il n’y a rien de trop subtil, il n’y a pas de doute sur la loyauté des uns ou des autres : là, c’est binaire. C’est juste – pour résumer – l’Occident vs L’Orient et les guerriers de la secte. Point barre.

Le reste découle donc logiquement : deux armées rivales, une guerre, un gagnant…

Malgré quelques belles planches et de jolis dessins de batailles navales (2 dessinateurs se sont partagé le travail), c’est un peu sans panache que prend fin cette série (si tant est que c’est bien avec ce tome 5 qu’elle s’achève ; ce que laisse penser la frise temporelle qu’on voit au début de chaque album avant la page de titre).

Un peu d’amertume, donc, lors de la découverte de cet ultime opus. Mais la satisfaction tout de même d’avoir suivi jusqu’au bout les auteurs dans leur uchronie originale, et de se dire que si la qualité devait commencer à baisser, autant s’arrêter là, sur une note pas encore complètement mauvaise.
 

Par Sylvestre, le 24 mai 2019

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