TRESOR DU TEMPLE (LE)
Le rouleau d'argent

Pour l’amour d’Hélen, David a renoncer à sa vie monastique chez les esséniens et à sa haute fonction de messie. Fortement épris mais sans l’avouer, le jeune homme poursuit avec sa dulcinée son enquête sur la mort du professeur Ericsson. C’est à la suite d’une intrusion dans la maison de Koskka, grand maître de l’Ordre du Temple, qu’ils font l’objet d’une mise en garde de ce dernier s’ils persistent dans leurs recherches. Occultant la menace, David parvient à lui voler le fameux rouleau d’argent et se met à le déchiffrer instamment. La confession ancestrale qu’il y découvre le renvoie sur l’évocation de secrets d’une importance majeure qui vont l’amener progressivement sur le chemin d’une vérité qui conduit au trésor et à la reconstruction du Temple de Jérusalem. Mais le jeune couple va devoir redoubler de prudence car leur action est on ne peut plus dérangeante pour les organisations secrètes qui cherchent elles aussi le fameux trésor.

 

Par phibes, le 14 septembre 2010

Notre avis sur TRESOR DU TEMPLE (LE) #3 – Le rouleau d’argent

En ce troisième opus, la quête de David l’essénien atteint enfin le bout du chemin. Et quel chemin ! Pierre Makyo qui s’est accaparé du roman éponyme d’Eliette Abécassis nous fait traverser les dernières péripéties tumultueuses de son généreux personnage.

Force est de constater que la soixante de planches qui composent cet opus possède une matière fabuleuse tournant autour des fameux Templiers et de leur mission à travers les âges. En grand adaptateur, le scénariste l’a bien saisi et nous le restitue sous une forme à la fois historique, ésotérique et policière, mêlée d’amour.

La course aux indices qu’il a initiée se termine ici dans une évocation de secrets extraordinaires qui bousculent quelque peu adroitement les préceptes établis et crée ainsi la surprise. A cet égard, il n’hésite pas à divulguer ses informations au gré de larges retours en arrière via le fameux rouleau d’argent et nous intrigue dans son déchiffrage entrecoupé.

Toutefois, cette avalanche d’évènements à la base solide et alambiquée qui en découle et le jeu moyennement convaincant des personnages ne parviennent pas à susciter un attrait conséquent et ont tendance à faire perdre pied le lecteur non averti.

Graphiquement, Laurent Seigneuret réalise un travail homogène et très honnête. Ses décors sont sa force, ces derniers étant d’un réalisme probant. Ses personnages, par contre sont un peu sa faiblesse car ils se révèlent parfois dans des proportions ou des attitudes mal maîtrisées. Toutefois, il n’en demeure pas moins que son trait qui oscille entre histoire et aventure moderne a du charme et qu’il ne demande qu’à se peaufiner d’avantage.

Une fin de triptyque ésotérique certes amenée sûrement mais pour un résultat mitigé.

 

Par Phibes, le 14 septembre 2010

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