THEOREME DE KARINTHY (LE)
Berlin 1983

 
Wittin est persuadé que le gars qu’il recherche, le fils du juge Preuss, est parti se fondre dans les rangs d’une communauté hippie. Il y a envoyé Otto "Gaveshi" qui, au bout de six mois, a fini par trouver un indice qui l’a effectivement mené jusqu’au Wolfgang "Durodara" ; lequel lui a malheureusement glissé entre les doigts aussi sec…
 

Par sylvestre, le 18 septembre 2017

Notre avis sur THEOREME DE KARINTHY (LE) #2 – Berlin 1983

 
Ce tome 2 est très dense et suivre l’histoire en comprenant tout du premier coup tient de l’exploit. Le fait est que le contexte est très précis, peu connu de notre côté du Rhin, et que s’il est porté à la connaissance du lecteur au fil des pages et des situations, c’est à l’aide de bulles contenant trop souvent des textes longs et donc des dialogues plutôt indigestes.

Le parcours d’Otto est le plus facile à suivre dans sa globalité, mais dès que le relationnel se fait trop important, on panique à l’idée de perdre pied une fois encore. C’est bien dommage car à moins de faire plusieurs lectures qui, au bout du compte, rendent les choses enfin un peu plus claires, on se trouve plutôt dans la situation du lecteur regrettant les sous qu’il a dépensé devant la difficulté de la tache.

Côté dessin, c’est un petit cran au-dessus de ce que nous avait montré le tome 1. On reste par contre dans des palettes de couleurs très "disco", voire trop… Alors, oui, certes, ça va bien avec l’imaginaire de la secte sannya, mais quand ces couleurs se retrouvent (hors des séances de prière et du "Far Out") dans le Berlin diurne, on prend un peu mal aux yeux !

Un seul mot d’ordre, au final : pour en profiter pleinement, accrochez-vous !
 

Par Sylvestre, le 18 septembre 2017

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