SOURIRE DU CLOWN (LE)
Premier tome

Cité des Hauts Vents – 1989
Groko et Glok, 2 clowns se sont installés depuis 3 mois dans le quartier où vit Djinn – L’enfant s’entend bien avec Groko – Un jour, par méprise sur ses intentions, Groko est tué par la mère de Djinn. L’enfant sera traumatisé – La mère emprisonné. Le curé abandonnera sa paroisse. 
Quelques années plus tard, Djinn est revenu dans le quartier. Il vit avec son oncle et sa tante. Grok a toujours sa roulotte sur la place et apprends aux jeunes le métier de clown. 
Le retour du curé va être le point de départ de drames et de violences dans le quartier.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur SOURIRE DU CLOWN (LE) #1 – Premier tome

Une claque ! 
J’ai pris une claque en lisant ce premier tome de cette nouvelle série de Hirn et Brunschwig ("le pouvoir des innocents").
Dès le début, on est confronté à un premier drame qui donne le ton de cet album.
Puis par la suite, on fera connaissance avec les differents protagonistes : José le journaliste, sa femme, Rachid, le prêtre…
Et le mystère s’installe, le suspense vous prend.
L’utilisation de flash-back donne de petits indices sur l’intrigue.
Le final relance votre faim de savoir, votre intêret et vous laisse pantois.
Brunschwig crée une nouvelle série qui va faire date, qui va faire parler d’elle et surtout qu’il faut découvrir.
Cette fois ci, son récit n’est pas aux Etats Unis, mais en France, dans une cité. Malheureusement, quelque part, cela fait écho à l’actualité .
Hirn nous éblouit par des planches en couleurs directes.  Planches dont la beauté est réhaussé par le papier utilisé pour la publication. C’est magnifique.
Ne passez pas à côté de ce chef d’oeuvre : 60 pages que vous n’oublierez pas de sitôt.

Par BERTHOLD, le 21 novembre 2005

J’attendais vraiment cette nouvelle série, une occasion de retrouver ces auteurs dont j’ai adoré le travail sur "Le pouvoir des innocents" !
Et je ne suis, moi aussi, pas déçu !
Non seulement parce que le scénario est d’une telle précision, bourré de petites pistes qui se déroulent lentement, laissant le lecteur se plonger dans une sorte de long thriller sur fond de drame social. On reconnait bien l’écriture de Brunschwig, toute en subtilité et violence, un mélange qui surprend mais qui, très rapidement semble le plus logique pour dépeindre ces personnages plein de contrastes,qui vivent entre ces murs de béton, qui rêvent d’un autre part, qui tentent de se construire un monde à eux, coloré, au milieu des teintes délavées… Les flingues circulent, qu’importe si tout cela soit ou non légitime, les bagnoles crament, et au milieu de tout ce carnage un clown continue de gesticuler car il y a toujours un espoir…
C’est grandiose.
Je me suis laissé aussi séduire par le remarquable travail de Hirn, des traits de crayon directement mis en couleur, des couleurs pastels, des ambiances vraiment très fortes elles aussi !
L’album de cette fin d’année, certainement !
Merci à vous deux de nous avoir concocté ce récit.

Par FredGri, le 6 décembre 2005

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