LE SIXIEME SOLEIL #3 John Edgar Hoover

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Dessinateur :


Scénariste :


Coloriste :


Éditions :

GLENAT

Genre :

Action

Policier

Thriller

Sortie :
ISBN : 9782723473828

Résumé de l'album John Edgar Hoover

Un nommé Arthur Dreyer est soupçonné par le FBI de préparer un attentat politique de grande envergure. Afin de le neutraliser, John Edgar Hoover, alors tout jeune directeur du FBI extrait de sa cellule Hugo Von Kreuz un ex espion allemand incarcéré depuis une dizaine d'année après un épisode quelque peu mouvementé au Mexique. De cette aventure, il a ramené un bijou, étrange relique qui désignerai celui qui le porte comme le sixième soleil, le nouveau Dieu des Aztèques.

Par Olivier, le 25/04/2011

Notre avis sur l'album John Edgar Hoover

C'est une plongée dans le New York des années 20, de la prohibition, de la pègre, des clubs où les hommes politiques trinquent ouvertement avec les chefs de gangs sous le regard d'aguichantes effeuilleuses. Le procés de Sacco et Vanzetti va s'ouvrir et le climat social est tendu, entre les grèves qui dégénèrent en violence et les attentas anarchistes.
Voila posée la toile de fond de ce très bon polar, un socle historique déjà bien agité dans lequel Laurent Moënard glisse une touche de légende aztèque.

Hugo Von Kreuz, qui n'aspire qu'à retrouver les siens se trouve embarqué dans cette histoire policière dont Hoover tire les ficelles, mais, ce que ce dernier ignore, c'est que le passé d'Hugo va le rattraper et compliquer quelque peu sa mission.
Le scénario est rythmé, l'écriture de Moënard est efficace, menant l'action sans temps morts et réservant quelques touches d'humour discrètement saupoudrées dans les dialogues comme de retrouver les paroles de Joan Baez dans la bouche du méchant de service.

Quand politique, pègre, prohibition et mystères aztèques se combinent pour empoisonner la vie d'un ex officier allemand, quand le directeur du FBI travaille avec un chef de gang, trafiquant notoire d'alcool et d'armes afin de préserver les Etats Unis du communisme et de l'anarchisme, l'aventure et l'action sont au rendez vous.

Le trait énergique de Nicolas Otero, que l'on avait déjà apprécié dans Amerikkka, soutient fort bien l'intrigue, multipliant les cadrages et les plans pour accentuer l'effet de tension et de course qui sous tend le récit.

Ce troisième tome est annoncé comme devant clore les aventures d'Hugo Von Kreuz , mais la fin ouverte peut laisser supposer une suite, ce qui ne serait pas pour nous décevoir.

Par , le

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A l'occasion de la sortie du tome1 de l'integrale Amerikkka

Sceneario.com : Bonjour Nicolas. Ton actualité est la sortie du premier tome de l’integrale d’Amerikkka en ce mois de mars. Mais avant d’aborder autre chose, peux tu faire une présentation de Nicolas Otero et de son parcours pour en arriver à la BD ?
Nicolas Otero : Le truc horrible à faire, de base, histoire de bien commencer!!!^^ J'ai 34 ans, dans la BD depuis bientôt dix ans (rhaaa!), et mon parcours peut se résumer ainsi...chaotique!!! Le dessin m'a gratté d'aussi loin que je me souvienne, apaisé autant qu'il me grattait aussi...J'ai compris assez tard qu'on pouvait réellement en faire un métier malgré que je l'ai toujours su...et après moultes aventures dantesques, j'ai atterri à Lyon et suis sorti diplômé de l'ecole Emile Cohl, un contrat BD déjà en poche malgré mon incapacité chronique à anticiper ou à gérer quoi que ce soit dans toute cette affaire!!!!! Cours et confus, dessiner et apprendre à le faire le mieux possible pour pouvoir en vivre et continuer à le faire encore longtemps, tels étaient les objectifs, la BD étant juste le langage qui me sied le mieux, où je me sens bien [...]

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Svart : coloriste, mais pas que...

Sceneario.com : Bonjour Svart ! Avant toute chose, pourriez-vous vous présenter en quelques mots et nous expliquer d’où vous est venue l’idée de ce pseudonyme ?
Svart : Bonjour ! Alors... Je m’appelle Fabrice Gagos, ça fait bientôt 14 ans que j’ai 17 ans, et certainement pas toutes mes dents : ça fait longtemps que je ne les ai pas comptées ! Quant à « Svart », ça vient de mon passé de super héros, mais j’ai raccroché car c’était pas rentable financièrement. En vrai, je voulais un pseudo car le fait de signer de mon nom me donnait l’impression de remplir une copie, comme à l’école, ou ma feuille d’impôts ! Bref...

On m’a souvent comparé à un nain : trapu, barbu, grognon... Je sais pas trop où on est allé chercher ça mais le fait est là ! A la base, comme j’avais l’idée de monter une sorte de studio, le Svartalfheim qui est, dans la mythologie nordique, le pays des Nains (en réalité, c’est le mondes des elfes noirs, souvent confondu avec Nidavellir, domaine des Nains, mais Nidavellir même si c’est joli, ça me parlait moins ^^), me semblait donc un nom approprié (en faisant disparaître le « f », quand même) De là, comme finalement je me suis mis à bosser en solo, Svart s’est un peu imposé comme pseudo (parce que Svartalheim c’ est trop compliqué, faut avouer) [...]

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