SERMENT INCANDESCENT (LE)
Le serment incandescent

Dans ce monde post apocalyptique, les gens naissent dorénavant jumeaux, mais avec une particularité, l’un est parfait, l’autre souffre d’un handicap ou d’une mutation. On appelle les premiers les Alphas, les second les Omegas. Bien évidemment, les Alphas sont progressivement devenus les maîtres, ils rejettent les Omegas qu’ils parquent dans des camps… Mais il y a tout de même un élément qui rééquilibre légèrement les choses, toute blessure infligée à un Omega est immédiatement transmise à son Alpha…
Cass et Zach sont jumeaux, mais quand Cass apprend qu’elle est Omega, qu’elle a d’étranges pouvoirs divinatoires, on lui appose la marque sur le front et elle doit accepter d’être exilée sur les terres arides réservées aux Omegas. Pendant ce temps, Zach grandit et accède à des responsabilités importantes. Pour se protéger, il fait enlever Cass et la garde pendant quelques années dans un cachot… Elle réussit néanmoins à s’échapper, emmenant avec elle un autre prisonnier qu’elle surnomme Kit. Ensemble, ils espèrent rejoindre la résistance Omega sur la mystérieuse "île"…

Par fredgri, le 9 avril 2017

Notre avis sur SERMENT INCANDESCENT (LE) #1 – Le serment incandescent

"Le serment incandescent" nous entraîne dans un univers régit par des lois d’un autre âge, très stigmatisantes, qui imposent une tension de tout les instants.

Comme pas mal de séries du même genre, il est question ici d’un monde divisé entre une classe dominante cruelle et despotique et une autre rejetée et soumise. C’est un concept de base qui permet d’amener des idées intéressantes sur l’exclusion et la stigmatisation systématique.
Toutefois, Fransesca Haig manque cruellement de subtilité dans l’établissement de ces bases. Elle amène un contexte sans finesse et sans âme ou la jeune héroïne commence par subir tout ce qui se présente, jusqu’au moment ou elle décide de s’enfuir. Aucune sorte d’amour filial entre les parents et leurs enfants, entre le frère et la sœur, tous suivent scrupuleusement les règles en n’essayant même pas de s’en extraire, ou d’élever leurs enfants dans l’amour de l’autre, comme si la contrainte sociale était forcément plus forte que toutes les autres considérations… J’avoue que j’ai été assez dubitatif pendant quelques chaîtres, espérant que tout ça évolue vers des positionnements moins caricaturaux !

Malgré tout, malgré cette première partie assez "grossière", on se laisse rapidement prendre au jeu des interrogations de Cass, de sa prise de conscience et de ses confidences.
Le récit gagne en rythme au fur et à mesure et c’en est même captivant. On accepte très vite les bases du concept et ce qui en découle. La fuite, les rencontres, les retournements de situation nous font glisser dans une aventure aux mille rebondissements, haletante. D’autant que l’écriture très enlevée et extrêmement immersive de Haig amènent progressivement des subtilités très appréciables qui nous permettent de nuancer l’intrigue et ses ramifications !

Un premier épisode qui mérite amplement d’être redécouvert !

Par FredGri, le 9 avril 2017

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