SENTIER DE LA GUERRE (LE)
Fort Buford

1868, Washington DC. Diane Myers est une jeune peintre de 22 ans, très douée. Elle vit avec ses parents et elle est farouchement opposée aux idées politiques de son père, surtout sur la question des indiens. D’ailleurs, elle rêve d’aller en territoire Sioux, de les peindre dans leur environnement, de comprendre leur mode de vie.
Mais d’après ce qu’elle a entendu, il vaudrait mieux qu’elle y aille le plus vite possible avant que les tribus ne soit parquées dans des camps.
Un matin, elle part sans rien dire à ses parents. Elle prend le train et décide de rejoindre GFort Buford ou elle fait la connaissance d’un certain Dominic Elsener, que l’on surnomme Missouri. Ce dernier l’aide à approcher la tribu du chef Looks-For-Him-In-A-Tent…

Par berthold, le 23 mai 2018

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Notre avis sur SENTIER DE LA GUERRE (LE) #1 – Fort Buford

Le Sentier de la Guerre est la nouvelle série de Marc Bourgne.

Avec ce titre, Bourgne s’attaque au western, mais attention, il le fait d’une façon très originale en nous racontant l’histoire de cette jeune femme, Diane Myers, qui rêve d’aller peindre les plaines et surtout, les amérindiens. Elle voudrait le faire avant que ces derniers ne soient parqués dans des camps loin de leurs territoires. Et son rêve le plus fou, serait de rencontrer Sitting Bull, afin de pouvoir réaliser son portrait.

La jeune femme entreprend ce périple malgré le danger qui existe dans ces contrées sauvages. En effet, à cette époque, la region est une poudrière. Les Sioux n’apprécient pas vraiment le nouveau traité qu’ils vont passer avec les USA. Et c’est à ce moment là que Sitting Bull est designé comme Grand Chef.
Bourgne nous montre comment Diane se fait adopter des amérindiens, comment elle respecte leurs coutumes et espère convaincre le reste de l’Amérique que ces tribus ne sont pas si sauvages que cela. Malgré ses travaux et ses expositions qu’elle fera sur la côte Est, le pays s’embrase… Une nouvelle guerre indienne se prepare…
Bourgne décrit à la perfection cette époque. Il nous offre de beaux portraits de Sioux, même s’ils s’avèrent cruels par la suite. Il montre aussi la stupidité des hommes blancs prêt à aller casser de l’indien, et surtout massacrer femmes et enfants.

Didier Pagot fait du très beau travail sur les planches. Il propose une belle vision de ces hommes des plaines, de ces tribus, de leur mode de vie. Nous ne sommes pas dans Blueberry ou Jonathan Cartland, mais son style plait, il est efficace et fort bien amené. Il y a de très beaux passages.

Le Sentier de la Guerre
est un album que je vous invite à découvrir. Vous ne serez vraiment pas déçus.

Par BERTHOLD, le 23 mai 2018

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