SECRET DU MOHUNE (LE)
La malédiction

Après avoir récupéré la pierre, Jim et Elzevir trouvent un embarquement pour la Hollande où ce dernier se fait fort de trouver un joailler qui acceptera de leur acheter le diamant un très bon prix.
Mais le périple des deux compagnons ne se fera pas sans embuches et le sort s’acharnera sur eux. Seule leur terrible volonté de survivre les sauvera.

Par olivier, le 23 juin 2010

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Notre avis sur SECRET DU MOHUNE (LE) #3 – La malédiction

Le récit de ce troisième et dernier opus du Secret du Mohune est sombre. Trahis, isolés dans un pays étranger, Jim et Elzevir vont en connaitre les geôles, le travail de forçat, la privation et la douleur.
Il leur faudra une force de caractère peu commune pour ne pas sombrer dans la folie ou le désespoir, ne pas se laisser aller tout simplement mais lutter, toujours et Elzevir à cet égard est un véritable roc, indéfectible soutient de Jim.

L’aventure se poursuit donc, pleine de péripéties et de rebondissements, tenant le lecteur en haleine. Rodolphe nous fait partager l’espoir de Jim, enfermé, enchainé dans un cachot minuscule, dans le noir total. Cet espoir, c’est son amour, sa lumière c’est Mary.
Mais le temps s’écoule, indéterminé pour Jim qui se retrouve sans repères, sont-ce des mois, des années, et la promesse de Mary résistera t-elle à cette séparation et à ce silence ?
Le trait de Dominique Hé, aux contours très appuyés, marque par son réalisme et sa vigueur. Il donne à tous ces personnages, lie de l’humanité ou habitants de Moonfleet, des traits qui reflètent leur vie tout comme on peut suivre le temps qui passe sur le visage de Jim.
Des images vigoureuses qui portent le combat de l’enfance, de l’innocence face au vice et au brigandage.
De l’ambiance sombre des forteresses ou du navire dans la tempête aux rues colorées d’Anvers, les couleurs de Patricia Puerta accompagnent nos protagonistes, jusqu’au bout de leur rêve ou jusqu’à leur rédemption.

C’est la fin de la quête initiatique de Jim, l’enfant qu’il était aura grandi, vieilli et sera revenu à des rêves d’avenir plus sages.

Par Olivier, le 23 juin 2010

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