SCRAMEUSTACHE (LE)
L'elfe des étoiles

Les Galaxiens sont venus rendre visite à leurs amis terriens. Pendant leur installation, une curieuse étoile filante s’abat sur la bâtisse de Tonton Georges, enveloppe le scrameustache et se délite peu après. Ce phénomène étrange se reproduit le lendemain à proximité de la maisonnée jusqu’à se cogner contre un arbre. Au point d’impact, les témoins y découvrent un petit être que l’un des galaxiens l’identifie pour être une elfe des étoiles. Que vient-elle faire si loin de chez elle si ce n’est pour demander de l’aide au Scrameustache.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SCRAMEUSTACHE (LE) #38 – L’elfe des étoiles

Cette sympathique aventure a ce petit quelque chose qui vous attire par son côté bon enfant et sa douceur dans la narration. La puérilité de l’histoire dont Gos a le secret nous berce agréablement. Traitant d’un monde que l’on connaît bien (puisque c’est le nôtre) dont certains habitants ont le privilège d’entretenir des relations amicales avec des peuplades extraterrestres, on se plait à suivre les péripéties de cette adorable apprentie fée. Les bons sentiments basés sur la générosité, le don de soi et le respect d’autrui ne manquent pas et nous transportent dans une sorte de cocon ouaté dans lequel tout est gentil et beau.

On comprendra aisément que ce "conte" touche un lectorat relativement large, constitué de jeunes enfants ou d’adultes en quête d’une seconde jeunesse. Malgré tout, les quelques jeux de mots employés seront mieux perçus par la deuxième catégorie de lecteurs que par la première.

En ce 38ème épisode, Gos est tout seul aux commandes de son aventure spatiale dans laquelle se mélangent facétieusement tous les genres tels la science-fiction, le fantastique et l’héroic-fantasy. A ce titre, les Galaxiens côtoient allègrement fées et farfadets dans un agglomérat de scénettes sans violence aucune.

Le travail graphique de Gos est conforme à celui des précédents albums. La représentation colorée de tous ses petits personnages s’apparente à celle des "Schtroumpfs" sur lesquels l’auteur a oeuvré précédemment. La bonhommie qui se dégage de ceux-ci est enviable, presque parfaite et nous garantit une humeur sympathique constante.

Scrameustache est un personnage exceptionnel qui ne manque pas de sel et ce n’est pas la petite fée Myrtille qui s’en plaindra. Allez zou, en route pour les étoiles !
 

Par Phibes, le 19 février 2008

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