SANG DU DRAGON (LE)
Vengeance

En appui de la carte dont il est en possession et en compagnie de ses associés, le pirate Hannibal Meriadec poursuite sa quête justicière sur l’île d’un autre monde où il doit retrouver le fameux sang du dragon qui devrait le rendre encore plus fort. Après avoir bravé une fois de plus le danger dans des mines souterraines, il parvient enfin à atteindre l’arbre mythique dont le sang qu’il recherche pourra l’abreuver. Bien que les gardiens elfes aient tenté de l’en dissuader, le pirate passe à l’acte et s’immerge grassement. A partir de cet instant, il ne lui reste plus qu’à vérifier le résultat d’une telle immersion. La rencontre avec son père Cagliostro lui va lui en donner la possibilité.

Par phibes, le 29 octobre 2012

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Notre avis sur SANG DU DRAGON (LE) #6 – Vengeance

La terrible quête du pirate sorcier Hannibal Meriadec se rapproche progressivement de sa fin, celle-ci passant inexorablement par un monde parallèle sur lequel ce dernier a pris pied pour récupérer la sève d’un arbre mythique, l’arbre-dragon.

Toujours à la barre, Jean-Luc Istin conserve ses inspirations celtiques tout en dirigeant d’une main ferme son aventure qui nous promet encore bien des surprises. Jonglant de façon avertie sur plusieurs tableaux voire sur plusieurs dimensions (en particulier l’un sur l’océan à bord du Mac Lir, l’autre sur l’île de l’arbre-dragon), le scénariste nous plonge dans la soif de justice de son personnage principal et de fait, au cœur de rencontres sans appel et hors normes. La puissance et le caractère impitoyable de son équipée restent constants, nous gratifiant évidemment de moments fantastiquement torrides, animés par des protagonistes au charisme volontairement démesuré, à la noirceur d’âme incroyablement envoutante et au cynisme outrancier.

Avec cet épisode, Hannibal Meriadec atteint enfin ses objectifs (le sang du dragon), bousculant une fois de plus tout sur son passage. Il retrouve son père lancé à sa suite, pour une dernière explication et aspire à une ultime but que l’on découvrira dans le prochain et dernier tome. Jean-Luc Istin nous régale encore une fois dans la façon d’agencer les évènements, nous promettant toujours des affrontements assourdissants, particulièrement violents et sanglants.

Côté dessin, Stéphane Crety prouve qu’il est à son aise dans l’univers de son scénariste. Une fois de plus, son travail au sein de ce nouvel opus nous émerveille par sa puissance évocatrice. Les vignettes semblent exploser, tant le dynamisme des actions, des combats, est convaincant. Idem pour ses personnages qui, n’en doutons pas, possèdent une personnalité sombre particulièrement bien exploitée et même disproportionnée. Hannibal Meriadec en est la preuve formelle que l’on pourra découvrir sous moult aspects, dans des gros plans diaboliques suscitant une bonne dose de frissons.

Une aventure flibustière toujours aussi percutante qui vaut pour son pesant de noirceur, son énergie décapante et ses personnages pour le moins hors norme. A suivre donc !

Par Phibes, le 29 octobre 2012

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