SABLIER (LE)
Tome 2

Lorsque An a appris que Fuji allait partir pour Tokyo, elle était effondrée. Elle qui après la mort de sa mère s’était appuyée sur un petit groupe de nouveaux amis ne pouvait pas imaginer que ce cercle de nouveaux copains puisse éclater. Mais la décision de Fuji était prise et sans appel…

An était de toutes façons amoureuse de Daigo. Elle comptait donc noyer son désarroi dans la relation à construire avec lui. Mais un jour, à Shimane, elle croisa son père qu’elle n’avait pas vu depuis de très longues années. Il était venu la voir pour lui demander de venir vivre avec lui à Tokyo, ce qu’elle refusa pour rester au village avec Daigo.

Mais comme la proposition de son père valait pour les seules trois années qu’elle passerait au lycée, elle a reconsidéré l’offre et a fini par accepter, mettant tout en oeuvre auprès de Daigo pour que leur séparation provisoire soit vivable.

Ce qu’elle ne savait pas, par contre, c’était comment se passeraient les choses si elle rencontrait Fuji à Tokyo…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SABLIER (LE) #2 – Tome 2

Le sablier en lui-même est laissé de côté dans ce second tome et l’on assiste plus à une chronique de vie classique : à la difficulté pour des jeunes de se retrouver séparés les uns des autres à cause de leurs études. Hinako Ashihara en joue, justement, et "délocalise" deux personnages, An et Fuji, tout en se donnant trois éléments qui, chacun dans leur genre, peuvent tout faire changer dans l’histoire :

– An aime Daigo, en est séparée, mais s’accroche à lui,
– An retrouve d’anciennes camarades de classe à Tokyo, des camarades qu’elle connaissait avant de vivre à Shimane,
– Fuji se retrouve avec An à Tokyo et alors qu’il était distant d’elle au village et sait qu’elle en pince pour Daigo, lui vole un baiser…

A tout cela s’ajoute bien évidemment le personnage du père d’An. Son retour dans la vie de sa fille aura probablement beaucoup de conséquences… On voit donc bien que toutes les orientations sont possibles. La clé est vraiment dans les mains de la mangaka et seule la suite de la série pourra nous dévoiler ce qu’elle a prévu pour ses héros.

Côté dessin, ça reste du shojo classique et agréable. Pas plus, pas moins. Après un tome 1 de présentation du contexte, la série entre avec ce second volume dans sa phase de probables multiples rebondissements. C’est là que ça peut aller en se compliquant. C’est surtout là où ça va aller en gagnant de l’intérêt.
 

Par Sylvestre, le 13 mai 2008

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