ROI VERT (LE)
Les Chiens Noirs

Reb Klimrod débarque à New York. Après une rapide visite auprès de David Settiniaz, il va créer sa première entreprise, une société spécialisée dans la distribution des journaux. Ce n’est que le début d’une longue série. Il monte ses firmes sans investir un fond au départ. Sa stratégie, très intelligente, va vite s’avérer payante. Mais il va aussi se faire des ennemis, notamment du côté de quelques malfrats qui rackettaient jusque-là les petits vendeurs de presse indépendants.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ROI VERT (LE) #3 – Les Chiens Noirs

Décidément, l’histoire imaginée par Paul-Loup Sulitzer nous fait voyager ! Après la jungle amazonienne dans le tome 2, place à New York. Le changement est radical, tant pour le décor que pour le fond du scénario.

Cette fois, plus de doute, on sait que Sulitzer est derrière tout cela. Le roi des montages financiers fait de son héros un créateur d’entreprises infatigable. Grâce à des mécanismes ingénieux, Reb va monter en quelques jours un réseau de trusts qui ferait rougir de jalousie Arnaud Lagardère. Bon, très honnêtement, on a du mal à croire aux stratagèmes imaginés par notre héros pour créer ses firmes. Enfin, disons que ça paraissait plus crédible dans le roman que dans la bande dessinée.

Si Klimrod crée son réseau d’entreprises ici, il met aussi en place son réseau d’hommes de confiance (c’est à eux que le titre de l’album fait allusion).  Tous les personnages clés (ou presque) du récit apparaissent maintenant. Cela donne un livre très vivant, avec des rebondissements et un certain humour. Cela en fait une aventure de bonne facture. Il n’y a que les dessins qui n’arrivent pas à me convaincre totalement, sans doute en raison du manque de précision dans le trait des personnages. Mais là, c’est juste une affaire de goûts.

Par Legoffe, le 18 novembre 2007

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