RÉVEIL DU ZELPHIRE (LE)
D'écorce et de sève

Algarante, capitale de la République de Béremhilt.
Sylvan Khelmann est un jeune homme aux étranges pouvoirs, c’est un Zelphire. Etudiant en faculté, il se retrouve embarqué dans une aventure par le professeur Werners, vieil homme excentrique qui a, dans sa jeunesse, parcouru le monde et connu le père de Sylvan lors de l’insurrection contre Vilnark, ancien souverain tyrannique de Béremhilt. Appelé par un ami le professeur Werners se rend au petit village de Belignac pour tenter d’y résoudre le mystère d’un lac qui guéri miraculeusement tous les maux. De retour à la capitale une complicité se créer entre Sylvan et toute la famille de Werners mais de nouvelles aventures, plus sombres cette fois, ne vont pas tarder à troubler ce repos quand un vieil ennemi du professeur, un certain Graves, resurgit de l’ombre où il était tapis…

Par melville, le 1 mai 2010

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Notre avis sur RÉVEIL DU ZELPHIRE (LE) #1 – D’écorce et de sève

Le réveil du Zelphire, première bande dessinée de Karim Friha, mêle avec finesse ses diverses influences allant des histoires de super héros aux contes teintés de fantastique macabre. L’auteur y développe un univers original et personnel où les grands thèmes de l’enfance, du passage à l’âge adulte et de la noirceur de l’âme sont abordés.

La légende raconte qu’un esprit vit en chacun de nous et que lors d’un traumatisme violent survient pendant la petite enfance il arrive qu’il sorte de son sommeil : ainsi se réveil le Zelphire. Les gens qui ont connu se réveil sont désormais dotés de pouvoirs qui varient en fonctions des personnes et de leurs traumatismes. Et si le Zelphire se réveille pour faire le bien, il existe son penchant mauvais connu sous le nom de morsure du Dreghan. La morsure du Dreghan affecte uniquement les personnes cruelles et rongées par le vice qui poussent leurs méfaits jusqu’à l’obsession…

Sur le fond le scénario est sans réelle surprise mais il captive par sa forme pleine de symbolique, de clins d’œil, d’hommages. Karim Friha réussi par le biais de ses multiples influences à transcender le genre du conte pour lui apporter une nouvelle approche. Très dynamique, les rebondissements sont nombreux et l’histoire riche de détails, tous les personnages (ils sont nombreux) sont travaillés avec soins.

Le trait de Karim Friha est à l’image de son scénario. On y décèle de nombreuses inspirations, notamment du côté du manga, mais qui sont comprises et assimilées, assumées même, pour un rendu final traduisant parfaitement la tonalité du récit à la fois sombre et joviale.

D’écorces et de sève est le premier tome d’une série qui s’annonce fort prometteuse : c’est conseillé ! Karim Friha, est un jeune auteur qu’il va falloir surveiller de près, vivement la suite de son Réveil du Zelphire

Par melville, le 1 mai 2010

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