RETOUR A LA TERRE (LE)
Le déluge

Le bébé de Mariette et Manu est donc bien arrivé ! Commencent alors les angoisses pour les jeunes parents…

Par Arneau, le 1 janvier 2001

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3 avis sur RETOUR A LA TERRE (LE) #4 – Le déluge

Du rire aux larmes, Manu Larcenet est ce genre d’auteur capable de provoquer les émotions immédiates. Son plus grand atout est de savoir communiquer ses propres sensations avec peu de traits. Peut être se connaît-il parfaitement bien et peut être aussi sait-il parfaitement décrire ce qu’il vit mais quoi qu’il en soit la lecture du Retour à la terre a vraiment quelque chose de différent. Impossible d’avoir une lecture passive. Au contraire, ce ne sont qu’une suite de fous rire, voire de commentaires au même titre que ceux de Mme Mortemont (qui me fait tellement penser aux « Vamps » groupe comique de deux filles travesties en deux vielles femmes un peu causantes et très caricaturales.)
C’est bourré de talent, d’humour et d’amour aussi. La tendresse est au premier rang et la sincérité est juste derrière. Manu Larcenet et Ferri vont récupérer l’essentiel du genre : le naturel, la spontanéité et la gentillesse. Comment ne pas craquer ?

Cet album est une perle de plus au catalogue des auteurs et peu importe tous les dit et les on dit autour du dessinateur, qu’on le veuille ou non, son œuvre est irrésistible.
Selon les époques chacun y puisera ses propres repères, y verra ses propres souvenirs ou y rencontrera son voisin ou un ami.
Le Retour à la terre est le contre poids du Combat Ordinaire, quand l’un fait rire aux larmes l’autre provoque un frisson dans le ventre et ces deux séries bien qu’opposées dans leur conception et dans la narration sont les deux côtés, pile et face, de la vie tout simplement.

Série incontournable, à lire, à relire, bravo!

Par MARIE, le 10 septembre 2006

J’ai beaucoup aimé, mais je n’ai pas fondu. Après 3 tomes, on est toujours aussi curieux de savoir ce que vont bien pouvoir nous raconter les auteurs, et on espère bien être surpris et amusés ! On l’est, ça, il n’y a pas de doute, mais cette inscription de la série dans la durée fait s’émousser, à mon avis, la qualité des sourires qui se dessinent sur nos visages. L’arrivée de bébé est certes une ouverture vers une palette de gags d’un nouvel ordre, mais le thème du bébé chamboulant la vie du petit couple n’est pas nouveau… Le déluge est un très bon quatrième tome, rigolo, sensible, qui donne envie de dévorer le suivant, mais sans en faire un objectif d’achat à tout prix dès le jour où il sortira.

Par Sylvestre, le 18 novembre 2006

En commençant la lecture de cet album je me posais une question. Etant fan d’à peu près tout ce que fait Manu Larcenet, seul ou accompagné, suis-je encore capable d’objectivité à le lecture d’un de ces albums ? Ou est-ce que je les trouve bons, et souvent excellents, par principe ?
Mais après seulement quelques pages, j’ai déjà la réponse, cet album est bourré de qualités indéniables…..encore.
On avait laissé nos personnages fêter la naissance de leur petite Capucine à la fin du tome précédent. On va donc suivre dans ce nouvel opus, le raz-de-marée que provoque l’arrivée du bambin dans la vie du couple. Et les 2 auteurs, dont la complicité n’est plus à louer, se font plaisir et n’y vont pas de main morte : stress, manque de sommeil, engueulades, apparitions d’ex … Bref, Manu et Mariette ne s’amusent pas, au contraire du lecteur, qui lui, rie beaucoup. C’est d’ailleurs, une des grandes forces de ces premiers 4 albums, on sent à chaque page le plaisir que prennent des auteurs à nous raconter ces histoires, et ce plaisir est hautement communicatif.
Et puis, les 2 compères utilisent leur fameux pouvoir magique qui rend à la fois drôles, tendres et touchantes les petites choses du quotidien. Cette magie qui fait, qu’à la fin de cette lecture, on est contents d’avoir autant ri et en même temps heureux de tant d’humanité. Un concentré de bonheur, et donc une lecture INDISPENSABLE !
On a maintenant forcément hâte de savoir ce qu’il va se passer dans la vie des personnages, guetter les premiers pas de la petite, ses premiers mots et la réaction des parents….Me voilà donc condamné à guetter inlassablement les albums du sieur Larcenet, et à les lire avec ce même plaisir et ces mêmes éclats de rire. On a vu pire supplice ! Karoutcho !

Par Arneau, le 1 septembre 2006

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