PRINCE DE LA NUIT (LE)
Retour à Ruhenberg

Vincent Rougemont, enfin innocenté des crimes commis à Paris par Kergan, part pour Ruhenberg. C’est là que réside le Prince de la Nuit et que Vincent espère clore enfin la chasse que livre sa famille à Kergan depuis des siècles. Mais comment vaincre une telle créature dans son antre, alors que lui-même est moralement affaibli ? Fort heureusement, Vincent à quelques nouveaux alliés qui vont tenter de lui porter assistance dans son entreprise…

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

3 avis sur PRINCE DE LA NUIT (LE) #6 – Retour à Ruhenberg

Encore un très bon tome pour un cycle dont le thème est un grand classique (les vampires), mais dont le récit est mené de main de maître par Yves Swolfs. De plus, il était original de montrer la chasse à travers les siècles. Finir le cycle là où tout a commencé peut paraître facile, mais c’est en fait tout un symbole : bien que le lecteur s’en soit douté dès le début (en tout cas, ce fut mon cas), choisir comme époque contemporaine de Vincent, une des périodes noires de l’Humanité (le cycle se déroule en 1933) est très fort et convainquant.
Comme d’habitude, le dessin de Swolfs est parfait, et très bien mis en couleurs par Sophie.

Par PATATRAK, le 22 août 2002

Ce deuxième cycle se finit un peu dans la facilité, malheureusement. En effet l’association vampire/Nazi est un peu trop véhiculée et casse un peu de la tension entre le héros et cet ennemi ancestral. De plus Himmel et sa troupe font davantage figure de décor plutot que d’acteur tant le fond de l’action ne les engage pas ! Le petit rebondissement de la fin ne peut que laisser présager des suites dans le même gout, on en vient à espérer que Swolf ose, pour la suite, dépasser le stade référenciel pour faire évoluer le mythe du vampire vers quelques choses de plus profond, de plus boulversant certainement.
A lire, en tout cas, pour le travail de dessin et pour les magnifiques couleurs de la femme de Swolf !

Par FredGri, le 24 juillet 2003

Je rejoint pour une fois l’avis de Fred. Le thème du vampire est traité de façon très classique, comme si Swolf avait peur d’offenser le mythe. Le sixième tome est plus que décevant, rabaissant le maître de l’ombre au même niveau que les mortels et leur sombres desseins. Lui qui as une éternité devant lui. Et sur l’ensemble de la série, les rêves de Vincent non finalement que peu de prise sur l’histoire. Reste des dessins très purs, hyper réaliste et parfaitement colorisés.

Par Rotharm, le 13 février 2004

Publicité