PRINCE DE LA NUIT (LE)
La Première mort

Une centaine d’année environ après Jésus-Christ. Kergan est le fils d’un chef de guerre Dace, il est ambitieux et impétueux. Ce jour là, lui et ses hommes tombent sur une troupe de légionnaires romains. Kergan coupe la tête de leur centurion. De retour chez lui, son père annonce qu’il a fait une énorme bévue : il a tué le fils de Lucius Quietus, chef de la cavalerie romaine. Et cet acte ne va pas faciliter les négociations en cours. Kergan se met en colère devant le comportement de son père et de sa belle-mère qui voit d’un mauvais oeil qu’il prenne la succession de son père à sa mort. Elle préfèrerait que ce soit son fils Orlon qui soit choisi.
Le lendemain, Kergan part pour une mission spéciale avec quelques hommes. Mais, quelqu’un semble les avoir trahi. Un piège les attend dans la forêt non loin de sterres d’Ouran le Costoboce…

 

Par berthold, le 15 mars 2015

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Notre avis sur PRINCE DE LA NUIT (LE) #7 – La Première mort

Le Prince de la Nuit est une série créée par Yves Swolfs et éditée chez Glénat entre 1994 et 2001. Six tomes qui nous ont permis de faire connaissance avec le vampire Kergan.
Quatorze ans plus tard, l’auteur de Durango revient avec un septième tome où il nous raconte comment Kergan est devenu cette créature démoniaque.

La Première Mort nous entraine cent ans environ après Jésus-Christ, une époque où l’empire romain envahie la Dacie. Ainsi, il nous présente un Kergan déjà violent, impétueux, coléreux et sauvage. Un guerrier et un meneur d’hommes hors pair. Un fils et frère qui se retrouve piégé par sa famille. Un homme amoureux d’une femme, mais dont le destin se charge d’empêcher cet union.
Swolfs nous raconte le drame, ce complexe d’Oedipe en sorte, qui se joue et qui provoque ce changement en Kergan.
Ce tome sept ne déçoit pas les fans de la première heure. On retrouve avec plaisir ce monde et ce personnage. L’intrigue est diablement bien menée. Il n’y a pas de temps mort. L’action est toujours présente. Cela permet aussi de nous présenter certaines coutumes pratiquées en Dacie. On sent que l’auteur a fait un excellent travail de recherche.

Ce récit donne aussi l’occasion à Swolfs de dessiner des légionnaires romains et de nous offrir quelques belles scènes de combats. Son style est toujours aussi efficace. De plus, les couleurs de Bérangère Marquebreucq apportent beaucoup à la beauté de ces planches.
On retrouve avec plaisir son style et ses tics. Les gros plans, ses cases fouillées, riches en détails, ses scènes chocs.

Ainsi, retrouver Kergan aux origines de ses aventures est une très bonne idée, c’est un plaisir de se replonger dans cet univers. 
La Première Mort, septième tome du Prince de la Nuit, est une très bonne surprise. Si des fois, avec certaines séries, nous sommes déçus par les retrouvailles avec les personnages principaux, ce n’est pas le cas avec ce nouvel opus ! Un bien bon récit qui ouvre de nouvelles pages à l’univers du Prince de la Nuit !
Et ce n’est pas fini !

 

Par BERTHOLD, le 15 mars 2015

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