POUVOIR DES ATLANTES (LE)
Le vol du coléoptère

En 1887, une pluie de météorites s’abat sur les montagnes alpines.

En 1944, au-dessus de la Manche, Jonas Montfort, jeune pilote français, fait l’admiration de ses pairs en combattant l’ennemi. Il avoue à son chef sa passion pour l’histoire et également pour le mystère de l’Atlantide. Par ailleurs, en Bavière, le professeur Steiner a, lors de ses recherches pour le 3e Reich, fait une découverte capitale qui pourrait changer le cours de la guerre. Grâce à un artefact sophistiqué trouvé en Amérique du sud sur un site Maya, il a acquis la certitude de créer avec celui-ci et du fer émanant de météorites de faire une arme surpuissante. Après une expédition fructueuse près de Chamonix, le scientifique fait faux bond à ses partenaires allemands et fuit à l’étranger.

En 1954, Jonas Montfort reçoit à son domicile une missive émanant du professeur Steiner qui l’invite à le rejoindre à Prague afin de lui présenter une carte ancestrale. Cette dernière va les lancer dans une aventure qui va amener les deux hommes en Egypte à la recherche des archives atlantes et qui va avoir des répercussions mondiales.

Par phibes, le 2 juin 2018

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Notre avis sur POUVOIR DES ATLANTES (LE) #1 – Le vol du coléoptère

Après sa remarquable saga Quelques pas dans la lumière, Bruno Marchand retrouve enfin le chemin des étalages pour nous présenter sa dernière création, une aventure qui a le privilège de se décliner en deux tomes sous le couvert de la collection Cockpit de chez Paquet.

Une fois de plus seul à la manœuvre, l’artiste renoue avec les ambiances des années 50. Sous l’égide ce premier volet, il lance son sujet, un sujet aux accents fantastiques ayant trait comme laisse présager le titre à la mystérieuse Atlantide. A l’appui d’une thématique certes usitée (l’énigme de cette île narrée par Platon a inspiré de nombreux auteurs de BD tels Edgard P. Jacobs, Thomas Mosdi, Froideval…) et d’un découpage chronologique qui nous fait passer en 4 étapes de la fin du 19ème siècle à 1958, le récit nous invite à suivre le personnage principal, un pilote français se nommant Jonas Montfort dont la passion pour les mystères de continents disparus va l’amener à s’associer à un scientifique (le professeur Steiner) et à vivre moult péripéties sur fonds de menace mondiale.

Cette fiction a l’avantage d’être pleinement animée et de prendre appui dans un cadre historique habilement installé. Se référant à des découvertes et personnages authentiques, faisant appel à des engins volants (prototypes d’ADAV) de l’époque (rappelons que cette série fait partie du catalogue Cockpit), Bruno Marchand nous entraîne dans des péripéties à l’échelle internationale qui plantent le décor d’une chasse au trésor et qui soulèvent bien des questions. Aussi, bien qu’il se resserre autour d’un personnage-clé, le mystère demeure donc entier à la fin de ce tome et il faudra attendre le second tome pour connaître les réelles motivations de celui-ci.

Au niveau dessin, l’auteur reste fidèle à son style très ligne-claire. Malgré toutefois quelque imprécision (au niveau des personnages, de leur physionomie) et un peu moins d’étoffe que dans sa série Quelques pas dans la lumière, son dessin demeure agréable à percevoir. On sent pertinemment qu’un gros travail de recherche documentaire a été réalisé au niveau des repères historiques, des décors et également des aéronefs des années 50.

Un premier tome captivant qui donne envie de retrouver Jonas Montfort dans la suite de son aventure.

Par Phibes, le 2 juin 2018

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