PILOTE A L'EDELWEISS (LE)
Walburga

Septembre 1918. La dernière grande offensive allemande sur la Marne a été un échec. Les troupes savent que la victoire n’est plus possible. Ils restent sur une position défensive.
L’aviation allié est désormais maître du ciel. Alphonse Castillac aligne victoire sur victoire. A Paris, Henri Castillac soigné dans un hôpital commence à regretter l’échange qu’il a fait avec son frère. Même pour Alphonse, cela devient difficile de ne pas dire la vérité car il ne peut plus reconquérir Valentine. En attendant, l’avion allemand portant comme symbole l’Edelweiss prépare l’affrontement final contre Castillac.

 

Par berthold, le 23 novembre 2013

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Notre avis sur PILOTE A L’EDELWEISS (LE) #3 – Walburga

Walburga conclut le triptyque Le Pilote à l’Edelweiss, la deuxième œuvre du duo Yann & Romain Hugault.

Ce tome 3 est une fin superbe, digne de la série. Jamais nous n’avons été déçu lors de la lecture de cette saga se situant dans la période de la Première Guerre mondiale.

Le scénariste de Sauvage et de Whaligoë a signé avec le Pilote à l’Edelweiss un récit fort, prenant en faisant un divertissement de qualité où l’émotion a une place importante. Outre le fait que cette série est une série d’aviation, de guerre, c’est aussi un beau drame et une belle histoire d’amour. En effet, on est surpris par les révélations liées surtout à ce fameux edelweiss. J’ai beaucoup apprécié ce tome 3 qui nous raconte le destin des deux frères Castillac. On comprend bien mieux cette histoire de malédiction et certaines phobies d’Alphonse. Yann a construit une intrigue solide, dans un bon récit de guerre.

Romain Hugault, ainsi, nous régale avec son talent sur des planches d’une rare beauté visuelle et d’une grande efficacité. La première chose qu’on attend, ce sont les scènes aériennes, surtout lors de combats chorégraphiés par Hugault de façon époustouflante. Nous avons l’impression de les voir voler, de les entendre, d’assister aux combats. Mais Hugault, ce n’est pas que cela. Il arrive aussi à amener l’émotion, à jouer avec les sentiments et à nous offrir aussi de superbes paysages aériens.

Walburga est au final un tome qui conclut en beauté la saga Le Pilote à L’Edelweiss. Après Le Grand Duc, ce nouveau triptyque risque fort de rester dans les annales de la bande dessinée d’aviation.

A ne manquer sous aucun prétexte !

 

Par BERTHOLD, le 23 novembre 2013

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