PASSEUR D'AMES (LE)
La porte des mondes

 
A Hellas, Zeus a reçu un appel à l’aide de la part de dieux d’un autre monde. Le problème de ces derniers est qu’ils n’ont plus de passeur d’âmes. Iota va donc être choisi pour être mis à leur disposition le temps que la situation revienne à la normale chez eux, et c’est ainsi qu’avec Elena et Bos, le jeune garçon va se retrouver à Pyramidas… qui aurait pu être un lieu de vacances idéal si un putsch n’était pas en train de s’y préparer !
 

Par sylvestre, le 9 novembre 2013

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Notre avis sur PASSEUR D’AMES (LE) #2 – La porte des mondes

 
Il y a quelque chose de Khéti, fils du Nil dans cette série Le passeur d’âmes… En cela que les héros y sont des enfants et que leurs aventures se basent sur la possibilité de passer entre différentes époques et entre différents mondes : celui des vivants et ceux des morts… Mais la comparaison s’arrête là car cette série signée Ced et Waltch fait beaucoup plus le "grand écart" que celle de Dethan et Mazan, le personnage principal Iota vivant dans un univers plein de références au moderne nôtre alors qu’on est toujours restés avec Khéti dans l’antiquité égyptienne.

Ce tome 2 de la série Le passeur d’âmes nous fait quitter Hellas pour Pyramidas. Après la Grèce, c’est donc du côté de l’Égypte que les auteurs nous emmènent ; dans un pays à la mythologie si riche que l’imagination des artistes ne peut que galoper ! Et c’est vrai que ce que vont vivre Iota, Bos et Elena dans cet album est loin d’être ordinaire. Car en plus de la magie du passage dans un monde qui leur était jusque là inconnu, ils vont se trouver au cœur d’une intrigue de palais (euh, de pyramide) !

Ils vont même attraper un rhume, à Pyramidas. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour eux, ça voudra dire beaucoup… puisque ce rhume – qu’on pourra qualifier de magique – leur permettra de comprendre différentes choses importantes. Et s’avérera un outil scénaristique utile autant qu’il apportera de l’originalité aux planches.

Ce qu’on déplorera dans cette bande dessinée, c’est qu’il faudra attendre une vingtaine de planches pour qu’enfin l’aventure démarre vraiment. Pas que ce qu’on lit avant soit complètement inutile, non, mais disons que ça écourte d’autant la partie égyptienne qui pourtant est produit d’appel sur ce tome. Le tout reste cependant une très agréable fable à découvrir et les jeunes lecteurs à qui elle s’adresse profiteront à fond de l’histoire, du dessin, de l’humour et de l’intrigue avant d’arriver à la fin de leur lecture et de se demander sous quels cieux antiques les conduira le prochain album !
 

Par Sylvestre, le 9 novembre 2013

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