PASSAGER (LE)
La traversée des nuages

Alors qu’il est en train de participer au Festival International de Cerfs Volants, à São Paulo, Charles est emporté dans les nuages par son cerf-volant. L’instant d’après, il retombe seul, en chute libre, mais est mystérieusement secouru par son cerf volant, qui pique sur lui, le rattrape, et l’emporte à nouveau dans les nuages.
Il atterrit dans une contre inconnue baptisée le pays des Errs, un drôle d’endroit en vérité, où l’on croise des humains à têtes d’animaux, ou le contraire, où les téléphones n’existent pas et où des bestioles volantes vous nettoient les dents…
Le plus étrange est que personne ne connaît le Brésil, ni la France… Charles se demande même s’il n’est pas en train de rêver…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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2 avis sur PASSAGER (LE) #1 – La traversée des nuages

Ce nouvel album de Vink a de quoi surprendre, plus rien à voir avec ce qu’il nous avait présenté jusque là ! Ici on est entre Little Nemo, Alice et tout ce genre de littérature onirique ! Les personnages sont très attachants et expressifs mais surtout les couleurs… les couleurs de cet album sont fan-tas-tiques, j’ai passé du temps à observer certains détails et la maîtrise de Vink est éblouissante, pleine de vie et de très jolies matières, mmmmh !
Bon l’histoire est un peu légère et convenue mais qu’importe elle nous entraîne d’un coup et dès la première page vers le vol et le voyage de ce personnage qui ne sait finalement plus si il rêve ou si tout ça est réel ! On est bien dans une sorte de tradition du conte ou même du Théâtre de l’absurde, c’est très intéressant !

Je ne saurais donc pas assez vous conseiller la lecture de cette album magnifique !

Par FredGri, le 28 octobre 2003

Première impression en ouvrant l’album : c’est très beau !
L’impression se confirme sans peine pendant la lecture. Le dessin n’est d’ailleurs pas étranger à la beauté de l’oeuvre. Les personnages ont un charme certain, dans leurs expressions, leurs émotions, leurs attitudes. Cela est du je pense aux têtes légèrement disproportionnées, qui permettent vraiment de faire passer une foule de sensations. Cela permet de rendre l’album vivant et plaisant à la lecture, et de dépayser le lecteur trop habitué aux dessins typés réalistes. De plus, il faut ajouter à cela les paysages magnifiquement bien dessinés à mon humble avis. Enfin, les couleurs sont superbes, douces, chaleureuses, et l’on part en voyage dans les pays chauds dès l’ouverture de l’album. C’est luxuriant, touffu, mais jamais pesant. Bref, j’apprécie et je ne me lasse pas une seconde de regarder le graphisme de l’oeuvre, qui en passant est de l’aquarelle en couleur directe. Rien que ça !
Voilà pour l’aspect visuel de ce premier tome d’une série. Et le scénario me direz-vous, est-il à la hauteur des dessins ? Et bien oui, cela ne fait nul doute. C’est un tome d’introduction, qui sert à mettre en place les lieux, les protagonistes et l’histoire, mais il n’est pas rébarbatif, tellement on est immergé dans l’univers. Il n’y a aucun mal à entrer dans cet univers un peu surréaliste, un tantinet onirique. C’est inventif, mignon tout plein, et on a envie de connaître la suite sans se forcer. C’est un album qui coule vraiment tout seul et qu’on a plaisir à relire plusieurs fois.
On a droit à une préface de F’murr très bien écrite, et un luxe notable, un petit carnet de croquis à l’aquarelle en fin de tome. Les paysages réunionnais croqués et peints sont magnifiques, et l’on sait d’où l’auteur tire son inspiration pour la fin du tome. C’est vraiment de toute beauté, et laisse le lecteur dans un sentiment d’impatience du second tome.
Sans hésiter, je vous conseille très fortement l’achat de cette bande dessinée, c’est un ouvrage à posséder absolument dans sa bibliothèque, car … c’est beau !!!

Par Siam l'Archiviste, le 28 octobre 2003

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