PARFUM DES CEDRES (LE)
Le sang d'Adonis

 
Byblos est l’une des villes les plus anciennes du monde. La présence d’habitants, en continu, depuis des siècles et des siècles, y est confirmée par les vestiges que les archéologues continuent d’arracher au secret de la terre. En ce début des années 40, Claire est sur place en qualité d’archéologue. Elle rencontrera Ibrahim Nakad, un jeune Libanais soupçonné par la police française de soutenir la cause des indépendantistes…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur PARFUM DES CEDRES (LE) #1 – Le sang d’Adonis

 
Le Liban est un tout petit pays. Pas plus, en surface, que l’équivalent de quelques départements français. Et pourtant, ce point sur la carte attire bien des convoitises et a connu des invasions successives au fil du temps : les Phéniciens, les Croisés, les Arabes, le protectorat français, les occupations Israëlienne et Syrienne… Ce pays, dont le symbole est le cèdre, a une histoire bien complexe ! A quelques heures de vol seulement de chez nous, et malgré toutes les images que l’on en a eu depuis que les media ont couvert les conflits qui s’y sont déroulés ces 20 dernières années, le Liban reste un pays bien méconnu.

Le parfum des Cèdres ravira ceux qui s’y sont rendus. En effet, de nombreux lieux ou monuments apparaissent au fil des planches. Il permettra aux autres d’en capter quelques ambiances.

Enfin, il permettra à tous de lire une BD qui ambitionne de raconter le passé de ce territoire au travers les fouilles archéologiques de Claire, mais aussi d’expliquer son présent en partant d’une intrigue autour du thème de la lutte pour son indépendance.

Bardet est déjà le scénariste de différentes œuvres ayant trait à l’Histoire, et qui, mieux qu’Elie Klimos lui-même libanais, pouvait dessiner le pays des cèdres ?

Amer constat, pourtant, que de se résigner à accepter que, près de 8 ans après la sortie de ce tome 1 (à la date de cet avis), le tome 2 pourtant annoncé ("L’or de Baal") n’a jamais vu le jour. Et ne le verra probablement jamais ; replongeant ainsi le Liban, puits d’inspiration, dans l’oubli…
 

Par Sylvestre, le 15 septembre 2005

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