Le monde de Zep

Le Monde de Zep est le premier art-book de Zep, compilation d’une vingtaine d’années de travail depuis le début de sa carrière dans la bande dessinée. Un art-book est un recueil de dessins et celui-ci est composé de nombreux dessins inédits, croquis préparatoires, illustrations, affiches et pages de bande dessinées.

Par Quentin Lefebvre, le 23 juillet 2009

Publicité

Notre avis sur Le monde de Zep

Premier constat : le livre est original, par son format (305mm x 275mm), sa couverture, sa tranche et son quatrième de couverture en relief, et par sa présentation qui laisse une immense place aux dessins.
Zep communique par ses dessins, vous verrez donc assez peu de textes dans Le Monde de Zep, mais ceux qui sont présents sont souvent de jolies anecdotes, en plus de la préface.

Le livre est découpé en plusieurs parties : l’enfance, la planète, les héros, la musique, et l’amour et le sexe. Zep prouve ainsi la diversité de ses sujets et de ses approches. Les 160 pages du livre sont un pur bonheur pour les yeux : Zep nous ouvre ses carnets de croquis, dans lesquels on découvre qu’il croque les gens, les arbres et les objets un peu partout où il va. On découvre aussi qu’il a travaillé pendant des années pour des associations caritatives, pour la presse, qu’il a dessiné des affiches, des pochettes de disques… Il parle de sa collaboration avec Goldman sur son dernier album, de sa fascination pour Bob Dylan, Jimy Hendrix. Il revient sur la création du magazine Tchô et dévoile sa vision du monde, ses goûts, ses choix…
On voit que ce livre n’est pas celui d’un auteur nostalgique qui se retourne sur son passé après une vingtaine d’années passées dans le métier, mais un auteur qui présente la diversité de son travail. Zep nous prévient : « Le chemin ne s’arrête pas là, il y aura d’autres Mondes de Zep, mais j’avais déjà envie de partager celui-là avec vous avant mon bicentenaire. »…

Vous êtes fans de Titeuf, de beaux dessins, d’auteurs sincères et talentueux dans leur démarche ? Lisez Le Monde de Zep !

Par Quentin Lefebvre, le 23 juillet 2009

Publicité