MEILLEUR JOB DU MONDE (LE)
Tempêtes

Doug Ellis a été sélectionné pour passer six mois seul à s’occuper de la propriété du richissime Franz Mason située sur l’île tropicale paradisiaque Carpenter. Malheureusement, au fil des semaines, le jeune homme qui croyait avoir décroché le meilleur job du monde, a déchanté par le fait qu’il a découvert que le propriétaire des lieux est un ancien nazi. Qui plus est, ce dernier s’est livré à des expériences inhumaines dans les souterrains de la maisonnée. Terriblement inquiet voire perturbé par ces découvertes et par la tournure des évènements, Doug tente d’en référer à l’office du tourisme du Queensland par radio mais le contact se veut de plus en plus difficile. Aussi, se décide-t-il à quitter par ses propres moyens l’archipel. Mais il ne se doute pas que, dans l’ombre, des individus qui ont des intentions bien arrêtées sur sa personne, le surveillent par caméra interposée. Une tempête arrive et il est à parier qu’elle va faire des ravages.

Par phibes, le 25 août 2013

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Notre avis sur MEILLEUR JOB DU MONDE (LE) #2 – Tempêtes

Après une ouverture qui transformait un rêve en véritable cauchemar, ce deuxième opus vient remettre dans ses inquiétudes le pauvre Doug Ellis. De surprises en découvertes, ce dernier a désormais acquis la certitude que le propriétaire de l’île merveilleuse sur laquelle il a été envoyé est un tortionnaire nazi ayant réalisé après la guerre des expériences horrifiques. Aussi, fort des indices qu’il a pu découvrir, il ne peut que dénoncer ouvertement ce scandale et fuir. Mais ce n’est pas si facile quand on est isolé et que les faits semblent s’acharner sur votre personne.

C’est donc dans cette situation oppressante que nous retrouvons le personnage principal, tenaillé par une certitude amère et une aspiration à décamper de plus en plus pressante. Christophe Bec nous prouve encore une fois son aptitude à constituer des histoires bardées de tension, s’appliquant à titiller sans retenue les nerfs de son lectorat. Cet opus, moins surprenant que le précédent, n’en demeure pas moins éloquent dans son déroulement. Tout en lui donnant éphémèrement une chance de s’en sortir (intervention d’une tierce personne), il donne l’occasion d’enferrer le personnage clé (faisant l’objet d’une attention toute particulière) dans son rôle de manipulé et d’étendre désormais au grand jour les aspirations de son détracteur.

La fluidité du scénario est remarquable, les évènements s’enchaînant impeccablement dans une tension et un espoir de résolution favorable palpables. Christophe Bec assure un alternat entre les différentes situations dans un sens du découpage toujours aussi aisé. Il va de soi que le fantastique reste toujours présent et permet d’intégrer des scènes chocs certes un peu moins torrides mais réellement surprenantes.

Rafa Fonteriz assure de son côté une intervention claire et réaliste. Son dessin, relevé par une colorisation bien adaptée, reste très agréable de par sa finesse d’exécution et ses ambiances bien campées.

Une bonne deuxième partie, assez tempétueuse qui ravira le lecteur de la première heure. Suite et fin dans le prochain volume !

Par Phibes, le 25 août 2013

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