MANGEUR D'AMES (LE)
Le gardien

Dans un petit village du Québec, Ovide recherche son frère jumeau Gédéon qui a disparu depuis maintenant un mois. Dans ce paysage de neige et de glace les traces sont vite recouvertes seul le chien de son frère retrouvé quelques jours plus tôt pourrait aider Ovide, mais la pauvre bête est terrorisée à la simple vue d’un poisson.l’amène bien malgré lui près du lac à l’ombre où une rencontre inattendue va entrainer ce brave garçon dans une aventure qui pourrait libérer mille fléaux sur notre monde.

Par olivier, le 16 septembre 2013

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Notre avis sur MANGEUR D’AMES (LE) #1 – Le gardien

Avec la publication du second tome des aventures d’Ovide, les éditions Vents d’Ouest ont eu la riche idée de rééditer ce premier tome paru en novembre 2011 sous le titre de La bête du lac.
Alors qu’il se retrouve, seul, près du lac dont la sale réputation éloigne chasseurs et pécheurs, nombre d’entre eux ayant brutalement disparu dans ses alentours, Ovide est interpellé par une jeune femme, baignant dans un trou de glace.
Une sirène, d’eau douce certes, mais avec néanmoins tous les attributs de la femme poisson. Comme toutes ses congénères, celle-ci attire le malheureux pécheur. Non pas au son d’une envoutante mélopée mais en prétextant avoir été bloquée par la précocité des glaces.
Subjugués par sa beauté et ses appâts (du moins ceux au-dessus de la ceinture) les malheureux tombent dans le piège tendu car elle sert d’appât à un être monstrueux qui se sert de ses charmes pour attirer les hommes et les dévorer.

Une aventure mouvementée et pimentée par des personnages truculents, des gens simples, paysans, bucherons, chasseurs qui vont sans hésiter se lancer dans une entreprise picaresque. Braillards et forts en gueule, inconscients des risques qu’ils vont prendre, ils se jettent tête baissée dans l’action, sans réfléchir plus avant.
Avec des dialogues hauts en couleurs, François Lapierre nous offre un récit riche, coloré, avec des personnages à la faconde étourdissante, c’est un vrai bonheur de lecture.
Enrichi par le dessin vif et nerveux de Patrick Boutin Gagné, qui apporte aux personnages une présence, une réalité dans un conte fantastique ancré dans un imaginaire où se mêlent en une joyeuse harmonie légendes indiennes et folklore importé du vieux continent, c’est avec le même plaisir que l’on se replonge dans cet album avant d’ouvrir le second tome.

Par Olivier, le 16 septembre 2013

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