MAÎTRE DES LIVRES (LE)
Volume 6

Takehana, un ancien camarade d’université de Mikoshiba, cherche à comprendre comment ce personnage taciturne a pu un jour être embauché à la bibliothèque pour enfants « La Rose Trémière ». La propriétaire des lieux lui raconte qu’au début Mikoshiba avait… refusé, expliquant qu’il avait d’abord une mission à accomplir. Cela intrigue Takehana qui tente d’en savoir plus auprès de celui qu’il juge comme son rival de toujours et dont il est affreusement jaloux. Mais l’entretien tourne au défi. Les collègues de Mikoshiba vont devenir, malgré eux, les arbitres de ce petit jeu.

Par legoffe, le 30 mars 2016

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Notre avis sur MAÎTRE DES LIVRES (LE) #6 – Volume 6

L’essentiel de ce nouveau volume est consacré à la personnalité complexe de Mikoshiba, mais aussi à celle de son camarade qui n’aura finalement jamais cessé de se comparer à lui depuis l’université. Tout cela nous amène, en fait, à une question : qu’est-ce qui peut motiver une personne à devenir bibliothécaire. Une partie plutôt cérébrale et intimiste qui n’est pas l’épisode le plus passionnant de la série bien qu’il permette de mieux cerner le responsable de « La Rose Trémière ».

Mais le plaisir revient réellement dès un épisode suivant, où l’on fait la connaissance d’un ami de Miyamoto qui vient d’être promu responsable du service de littérature pour enfants de son entreprise. L’homme le vit mal et n’y voit pas une promotion, plutôt une mise sur le carreau. Et lorsqu’il raconte cela à Miyamoto, ce dernier l’emmène, bien sûr, dans sa bibliothèque préférée !

C’est un nouveau prétexte pour faire comprendre le rôle du bibliothécaire qui n’est pas là pour partager ce qu’il aime, mais bien pour trouver ce que ses clients peuvent aimer.

Toutes ces petites histoires au coeur d’un univers fait de livres jeunesse forment, une fois encore, un moment de lecture plaisant, même si ce n’est pas le meilleur cru de la série. C’est, en tout cas, un manga agréable car empli de bons sentiments. Cela fait du bien dans un monde qui s’enfonce chaque jour un peu plus dans la violence. Si les gens lisaient plus de belles histoires, notre planète s’en porterait sans doute mieux.

Par Legoffe, le 30 mars 2016

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