MAITRE DE BALLANTRAE (LE)
Livre second

Le corps de James Durie, aussi nommé le Maître de Ballantrae, a disparu. Sûrement que les contrebandiers l’ont amené et qu’il n’est pas mort. Mr Mackellar regarde dans les affaires du Maître et y trouve des papiers.
Son frère, Henry Durie, est atteint d’un mal étrange, inconnu jusqu’au jour où il se sent mieux.
Le vieux Lord, le père de James et Henry, meurt, laissant le domaine à son fils Henry. Ce dernier, en ce 17 juillet 1757, devient père d’un garçon nommé Alexander.
Tout va pour le mieux jusqu’à ce jour de l’année 1764, où le malheur semble revenir : James Durie est revenu accompagné par un gentilhomme natif des Indes, Secundra Drass…
 

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur MAITRE DE BALLANTRAE (LE) #2 – Livre second

Avec ce livre second, Hippolyte termine son adaptation du chef d’œuvre de R.L.Stevenson : Le Maître de Ballantrae
L’auteur qui a déjà fait une adaptation remarqué du Dracula de Stocker (chez Glénat), clôt en beauté ce récit. 

Lire ce livre est un vrai plaisir : 90 pages qui montrent la maestria d’Hippolyte au dessin. Plutôt à la peinture. Je suis admiratif de son superbe travail sur les planches. Les couleurs reflètent bien l’état d’esprit de l’œuvre. Il y a de magnifiques cases, des tableaux devrais-je dire, plutôt. Il faut aussi dire du bien de son adaptation, de la construction de son scénario.

Le récit nous conduira de l’Écosse aux Amériques pour un final que vous ne serez pas prêt d’oublier. Le destin des deux frères se jouera dans les dernières pages, du côté d’une forêt en Albany, où chaque acteur jouera son rôle comme Secundra Drass. Je ne suis pas prêt d’oublier ces dernières scènes. Certaines images me font penser à du Hugo Pratt et son chef d’oeuvre Wheeling. J’aime bien aussi la construction choisie par Hippolyte : le premier livre s’intéressait à James Durie, le second à Henry Durie. Et c’est le serviteur, Mr Mackellar, qui nous narre cette aventure. Ce qui fait que le lecteur ne prend pas partie pour l’un ou l’autre frère mais suit cette rivalité avec passion.

L’auteur permet donc aux lecteurs de connaître une autre œuvre de Stevenson, plus connu pour son Île au trésor ou bien L’étrange cas du docteur Jeckyll et Mister Hyde.
Je tiens à le remercier pour m’avoir fait découvrir une belle œuvre et de nous avoir offert un diptyque d’une grande beauté.
En tout cas, moi, je ne peux que vous conseiller de vous plonger dedans et de découvrir une des merveilles de la littérature.

Par BERTHOLD, le 12 octobre 2007

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