KHAN (LE)
Le jeune homme à la cangue

Entravé dans une cangue qui lui a été passée par les Taïchouts qui le traitent désormais comme leur esclave, Temoudjin prend sur lui et nourrit une haine grandissante envers ceux qui l’humilient.

A l’occasion d’une fête qui fait baisser leur vigilance, les Taïchouts ne s’aperçoivent pas que leur prisonnier se fait délivrer et fuit. Partant avec ses proches, il met en œuvre son projet de fonder un clan indépendant en redonnant leur liberté aux Borijins, sa lignée.

Il ne rate pas une occasion de se rappeler aux bons souvenirs de ses tortionnaires en lançant contre eux des expéditions punitives et en organisant des vols pour faire grossir ses troupeaux. Il en profite également à chaque fois pour faire répandre la nouvelle que lui, Temoudjin, doit désormais être considéré comme le chef du clan à rallier ou à craindre… Certains de ses proches, même, l’apprendront à leurs dépens.

Fort de sa confiance en lui, Temoudjin poussera jusqu’à enlever la belle Bortaï à son promis dans un clan allié pour en faire sa femme. Depuis la première fois où il l’avait rencontrée, enfant, Bortaï ne l’avait jamais laissé indifférent et n’avait jamais quitté son esprit. Malheureusement pour lui, l’Histoire va se répéter. Comme son père jadis, sa femme va lui être enlevée…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur KHAN (LE) #2 – Le jeune homme à la cangue

La suite de cette majestueuse saga nous comble en continuant de nous raconter l’histoire de Temoudjin, le futur Genghis Khan. Une véritable BD en cinémascope ! De nombreux personnages, des décors somptueux, de l’action sans cesse, tout cela est merveilleusement mis en images par André Houot, auteur également de la série Septentryon. Je trouve seulement que parfois, les visages, bien que finement détaillés, ont l’air d’avoir des formes ou des volumes un peu bizarres… Mais là, je chipote !

Les choses étaient bien instables, à cette époque et en ces lieux, quand les alliances du jour pouvaient être obsolètes dès le lendemain. Temoudjin a toujours su jouer ses pions avec brio, fédérant, rassemblant. On commence à percevoir que la formation de ses armées et l’assise de son pouvoir vont également être fondées sur la terreur, la contrainte, le sang.

Simon Rocca, qui a signé d’autres séries sous ce nom ou sous le nom de Ramaïoli, nous offre là un scénario très fidèle à l’Histoire. Une Histoire assez méconnue en Europe mais qui se dévoile grâce à cette BD de manière forte et instructive.

Par Sylvestre, le 5 janvier 2006

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