JAPONAIS EN MANGA (LE)
Edition 2017

 
Cette originale méthode de langue signée par l’Espagnol Marc Bernabé est initialement parue en 2001. Un cahier d’exercices avait été publié ensuite pour la compléter et le succès de l’ensemble avait permis à un tome 2 de voir le jour qui, à son tour, allait être complété par un second cahier d’exercices.

Publiée en cette année 2017, cette réédition augmentée et remaniée de la série Le japonais en manga rassemble le tome 1 et son cahier d’exercices, en d’autres termes : un ouvrage complet qui sera qualifiable de véritable trésor pour qui s’y tiendra et apprendra le japonais avec ! Aucune malice ni aucun défi railleur dans cette affirmation, puisque tout ne tient qu’au lecteur. Une méthode est une méthode, et c’est à celui qui se lance dans l’aventure de l’apprentissage qu’il revient d’être sérieux et assidu. Or, prendre les choses par le début est gage d’assimiler correctement les choses les unes après les autres. C’est ce qui est proposé ici aux débutants : partez de zéro et avancez aussi loin que possible, vous verrez, le jeu en vaut la chandelle !
 
 

Par sylvestre, le 8 octobre 2017

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Notre avis sur JAPONAIS EN MANGA (LE) #1 – Edition 2017

 
Je ne vous mentirai pas vous en disant que j’ai lu chaque page de ce livre. Non. Le japonais en manga n’est pas un livre à lire mais bien un livre à étudier, un livre sur lequel il faudra que le candidat à l’apprentissage passe du temps et revienne inlassablement. Chaque page, chaque leçon est un cap à passer. Gare à celui qui voudrait brûler les étapes car on sait bien dans ces cas-là que précipitation rime avec démotivation !

Une des premières familiarisations qu’il est proposé au lecteur de faire est la familiarisation avec les caractères hiragana et katakana. Je vous conseille d’ailleurs, soit dit en passant, de préparer quelques Post-it pour marquer certaines pages auxquelles vous vous référerez mille fois avant de ne plus avoir besoin de le faire ! En effet, outre un petit glossaire listant des abréviations qui reviendront souvent et qu’il faut donc connaître, les premiers "indispensables" sont deux tableaux présentant les obligatoires caractères hiragana et katakana ; des tableaux qui fontt un peu peur, mais qui sont des incontournables syllabaires à apprendre et à retenir.

Ces deux tableaux sont la substantifique moëlle des deux premières leçons et il est vrai que (on ne va pas se le cacher) c’est ce qu’on pourrait appeler "un gros morceau" ! Ce ne sont pas des leçons dont le débutant se débarrassera en deux coups de cuiller à pot (ou en deux coups de baguettes, en l’occurrence !). Ce sont deux leçons qui, au contraire, demanderont pas mal de temps et de volonté à l’élève pour qui, heureusement, la récompense sera forcément au bout ! Car maîtriser ces syllabaires, même si c’est au prix d’un laborieux "par-coeur", c’est la clé pour la suite et une première motivation qui vous poussera même peut-être à vous amuser avec ces caractères pour frimer devant les copains !

Une autre difficulté, dans ces deux syllabaires, c’est que certains caractères ne se ressemblent pas mais se prononcent pourtant pas de la même façon ! Mais c’est là qu’on voit qu’on a affaire à une méthode intelligente en cela qu’on voit le génie de l’explication simple : pour atténuer nos craintes devant cette difficulté, l’auteur nous fait remarquer que graphiquement, un a et un A de l’alphabet latin n’ont absolument rien en commun. Ni un g et un G, par exemple… Mais que nos yeux y sont habitués et qu’on ne s’en rend donc même plus compte ! Et bé là, c’est pareil : non, il ne faut pas s’arrêter devant ce qu’on croit être des problèmes insurmontables ! Et la réussite sourira à celui qui se donnera de la peine ; mais un certain plaisir, aussi, car n’oublions pas que c’est là l’objectif premier !

Trente leçons composent ce premier volume. Elles sont toutes structurées un peu de la même manière : théorie, mangas exemples et exercices. Or, c’est la partie "mangas exemples" qui fait l’originalité de la méthode : ce qui est expliqué dans la partie théorique trouve son illustration (c’est bien le cas de le dire !) dans des extraits de planches de mangas ainsi que dans les 24 pages d’une oeuvre originale spécialement conçue pour ces leçons. Une approche moins rigide que dans d’autres méthodes !

Le lectorat ciblé est en effet les lecteurs de manga à qui la BD japonaise a donné envie d’apprendre le japonais. Le ton de la méthode est ainsi très "ado" et les exemples, vous le verrez, sont parfois loin de ce qu’on attendrait dans une autre méthode plus académique (vélo de merde, connard de directeur…) !

Allez, chiche ? On se met un peu moins devant ses consoles de jeu et devant son ordi pour se mettre sérieusement au japonais ? Je vous le jure, le jeu en vaut la chandelle ! Alors, comme en plus c’est un jeu, vous ne sauriez refuser cette géniale opportunité que mettent à votre portée les éditions Glénat avec cet ouvrage Le japonais en manga !
 

Par Sylvestre, le 8 octobre 2017

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