GOULAG (LE)
Loubianka

 
Pour tenter d’améliorer son ordinaire, Krampon a planté des patates et des cornichons dans son châlit. A sa grande surprise, c’est un hybride issu de la fusion entre les deux espèces qui va pousser et va se révéler si délicieux que le Camarade Commandant Kalashnikov va en faire cultiver par tous les prisonniers. Malheureusement pour Krampon, un petit coup de sécateur mal placé va lui valoir un ennemi de taille, et c’est l’évasion que va choisir le Français pour échapper à la vengeance dudit ennemi.

La fuite de Krampon va le mener dans un goulag voisin réservé aux femmes. Là, après moult péripéties, il va devenir l’étalon de ces dames jusqu’à ce que Kalashnikov flaire que c’est là qu’il s’est réfugié et demande à la sulfureuse Loubianka d’aller le confondre. Krampon ne tardera pas à répondre à l’appel de la sirène et devra retourner dans son camp d’origine d’où il sera finalement congédié par le Camarade Commandant excédé par ses incessantes frasques.
 

Par sylvestre, le 1 juillet 2013

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Notre avis sur GOULAG (LE) #2 – Loubianka

 
Le long épisode des "kartochnichons" en début d’album fera se demander au lecteur pourquoi diable ce tome 2 est intitulé Loubianka ; du nom de la belle rencontrée dans le premier volet de la saga. Puis, quand Krampon changera de goulag pour échouer dans celui des femmes et quand les choses y tourneront de manière toute… sexuelle, on pressentira que la Loubianka en question n’est plus très loin. Or, cela s’avérera vrai et faux à la fois, car si effectivement, la belle blonde finira par montrer le bout de son nez (et le bout de ses seins aussi, accessoirement), elle laissera avant son apparition un long temps aux prisonnières du camp n°334 pour disposer du providentiel homme qu’aura été à leurs yeux le héros Krampon.

Je parlais d’humour scato et de propos peu sérieux dans cette bande dessinée. Le nom même des kartochnichons et la suite des événements confirmeront mes prémonitions. Dans ce tome 2 en effet, vous verrez plus de sexes masculins que dans bien d’autres BD. Des seins, aussi, et également des scènes de coït ; cela dit suggérées mais mises en images quand même !

Le clou est donc enfoncé et le ton donné : Le goulag s’annonce comme une série qui continuera à puiser dans ces thèmes pour faire continuer les burlesques aventures du camarade Krampon. Certains auront déjà fait une overdose de tout cela à ce stade, d’autant plus que le dessin, peu esthétique, n’aura même pas été là pour les convaincre grâce à ses propres arguments (regardez la trombine de Krampon lorsqu’il ôte sa chapka ! Il ne ressemble à rien !!!) Quant aux autres, ils auront rempilé justement parce qu’ils auront accroché à cette désopilance et argueront que peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse.

A suivre donc, pour ceux qui n’auront pas craqué au milieu de la Sibérie de Dimitri. A suivre (soit dit en passant) avec à l’idée que les transitions entre albums pourront être éventuellement désorientantes ; comme ce fut le cas entre le tome 1 où on laissait Krampon à Moscou et le tome 2 où, sans qu’on ne sache rien de sa parenthèse moscovite, on le retrouvait dans son petit goulag du bout du monde.
 

Par Sylvestre, le 1 juillet 2013

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