GOULAG (LE)
Le malgré moi

 
Défiler à Moscou avec l’Armée Rouge fut une expérience intéressante qui a permis à Krampon de visiter un peu la ville. Mais celui-ci, Français natif de Nogent-sur-Marne, n’avait absolument rien à voir avec cette armée et il alla trouver un gradé pour lui exposer la situation et tâcher de recouvrer son indépendance.

Les choses ne tournèrent pas comme Krampon l’aurait voulu, et au lieu d’être écarté des rangs soviétiques, il fut envoyé aux confins de la Sibérie, dans la zone frontalière avec la Chine. Après moult péripéties, Krampon tomba aux mains des ennemis Chinois ; ou plutôt leur fut involontairement remis, avec un char soviétique d’un nouveau modèle encore top secret que les Chinois pouvaient se vanter d’avoir détourné de belle manière !

Notre héros national vécut les événements avec le tact qu’on lui connaît et in fine fut médaillé pour avoir contrarié le plan des Chinois qui durent abandonner le tant convoité blindé ! Cependant, s’être – pour différentes raisons – retrouvé en tenue d’Adam lors de cette cérémonie de remise de médaille, lui vaudra une sanction : Krampon allait être envoyé au goulag. L’horreur absolue ? Non, pas pour celui qui ne rêvait qu’à ça !
 

Par sylvestre, le 7 juillet 2013

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Notre avis sur GOULAG (LE) #1bis – Le malgré moi

 
Cet album de la série Le goulag est sorti fin 1983, début 1984. Il est donc paru entre le tome 5 et le tome 6… Et pourtant, il porte le numéro 1bis, réparant l’incohérence qu’on avait notée entre les tomes 1 et 2 sans cependant faire d’une pierre deux coups puisqu’il ne répond pas à cette question qui reste toujours en suspens : comment Krampon le Nogentais a-t-il bien pu atterrir dans les rangs de l’armée soviétique ? Si cette question est élucidée ailleurs, elle ne l’est en tout cas pas dans les albums.

On aurait pu attendre de cette aventure intitulée Le malgré moi qu’elle revienne plus précisément sur le destin qui a poussé Krampon sous les drapeaux à marteaux et à faucilles, on pouvait également espérer en apprendre plus sur le fonctionnement du gusse. En effet, on a eu le loisir de voir que Krampon était assez porté sur la chose. Un auteur freudien aurait éventuellement creusé la question, Dimitri aurait pu nous livrer quelques pistes.

Et l’aventure ? Arf, elle est du même tonneau que celles qu’on a déjà lues : saugrenue et pleine d’un humour bien spécial où le sexe trouve sa place. La formule reste donc pour ainsi dire inchangée ; c’est qu’elle a dû conquérir un satisfaisant noyau de fidèles (que l’auteur fait estimer à un millier par la voix de son héros, planche 2 !)

Allez, on a recollé les morceaux. On peut re-embrayer sur Loubianka, ou reprendre là où on en était : au tome 5 ! Bonne lecture, tovarichtchi !
 

Par Sylvestre, le 7 juillet 2013

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