GARÇON D'À CÔTÉ (LE)
Volume 1

Shizuku ne s’intéresse à rien d’autre qu’à ses études et, surtout, à ses bonnes notes. Elle connait à peine ses camarades de classe. Aussi, lorsque l’un de ses professeurs l’envoie chez son voisin de classe Haru – absent de l’école depuis de nombreux jours – pour lui amener des cours, elle n’y va pas de gaieté de coeur.

Et la “rencontre” va la bousculer plus encore qu’elle ne l’imaginait. Car le jeune homme, particulièrement asocial (il ne veut plus retourner à l’école suite à une bagarre dans laquelle il s’est retrouvé impliqué dès le jour de la rentrée !), décrète soudain qu’ils seront amis. Le malaise est immédiat pour la jeune fille qui n’aspire qu’à la solitude pour mieux se concentrer sur ses études. Elle espère qu’il va vite sortir de son existence. Mais ses espoirs sont vain : dès le lendemain, il l’attend à la sortie des cours… à sa manière !

Par legoffe, le 19 mai 2014

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur GARÇON D’À CÔTÉ (LE) #1 – Volume 1

Au premier abord, rien de semble distinguer ce manga de la plupart des shojos. L’histoire apparait très classique. Encore deux adolescents que tout semble séparer et qui vont sans doute tomber amoureux l’un de l’autre.

Mais ce serait sans compter sur l’esprit humoristique et décalé qu’à su insuffler dès le départ l’auteur, Robico. Le trait caricatural des deux principaux personnages donne le ton du livre. L’une est quasi asociale de part son manque d’empathie et sa volonté de se consacrer uniquement à ses notes. L’autre est asocial de part sa difficulté à appréhender les situations et les relations avec les gens. Avec Haru c’est tout ou rien. Il est capable de croire à l’amitié lorsqu’il a affaire à de simples profiteurs, ou bien d’exploser de colère pour des faits qui n’ont rien de très graves.

L’ensemble est vu à travers le regard de Shizuku (le récit est à la première personne). Une bonne stratégie de la part de l’auteur car cette jeune fille, qui aurait pu apparaître particulièrement froide et antipathique, nous semble ainsi plus attachante dans la mesure où nous découvrons ses pensées et ses sentiments.

Quant à Haru, il amène une réelle fantaisie à ce quotidien qui se transforme, parfois, en une véritable aventure grâce à sa naïveté et sa fraîcheur.

Ainsi, la rencontre entre ces deux êtres que tout semble opposer offre un choc plein de fraîcheur qui vous fera passer un très bon moment.

Graphiquement, l’auteur ne révolutionne pas les canons du genre. Les décors sont assez pauvres et la qualité de dessin des personnages inconstante. Certains visages sont réussis, d’autres beaucoup moins. Mais cela importe finalement assez peu dans la mesure où Robico maîtrise l’aspect le plus fondamental dans ce style de récit : la capacité à dessiner les émotions des personnages, notamment à travers leur regard.

Une bonne suprise, donc, que cette nouvelle série dont le tome 2 est annoncé pour la fin du mois de mai.

Par Legoffe, le 19 mai 2014

Publicité