GANG MAZDA (LE)
Fait son Intégrale

("Le Gang Mazda fait de la bédé", "Le gang Mazda mène la danse" et "Le gang Mazda pouponne")
A la recherche d’un studio, Bernard Hislaire (Bidouille et Violette, Sambre), Marc Michetz (Kogaratsu) et Christian Darasse (Zowie, Tamara) emménagent dans un énorme atelier, situé au dessus d’un ancien garage, devenant ainsi "Le Gang Mazda". Commence alors une cohabitation tumultueuse entre les trois amis dessinateurs, au grès des planches à fournir, des aléas dus à l’état déplorable des locaux, de leur poêle défectueux… !

Par fredgri, le 29 mars 2015

Notre avis sur GANG MAZDA (LE) #Int 1 – Fait son Intégrale

Entre 1985 et 1988 Christian Darasse et Bernard Hislaire racontent dans Spirou leur quotidien de dessinateur avec Marc Michetz, nous offrant semaine après semaine une vision décalée sur la vie d’artiste dans un studio, avec tout ce qui en découle au sujet des deadline, de la cohabitation, du caractère des uns et des autres. C’est évidemment bourré d’humour, très léger et ces planches se lisent avec délice, même si, au fil de cette Intégrale, les gags ont tendance à soit se répéter soit se suivre sans distinction !

Mais la longue interview croisée des auteurs, au début du volume, propose une entrée en matière très habile qui nous permet d’une part d’apprécier l’aspect autobiographique, de mieux comprendre certaines situations, mais surtout de s’immerger dans ce studio de la débrouille composé de trois dessinateurs très sympathiques. L’ensemble est très constant, avec une atmosphère qui peine à véritablement se renouveler, figée dans le même schéma tout du long, mais c’est aussi le propre des strips d’humour, cette invariabilité qui pousse les personnages à se cantonner dans un rôle et un seul, tout du long !
En contre partie, je trouve aussi que la lecture morcelée est bien plus adaptée qu’en bloc. Petite dose par petite dose on suit ce trio artistique au grès de leur quotidien, c’est très agréable et cela ne nécessite absolument pas d’être lu en une traite, ce qui aurait pour effet d’accentuer le côté répétitif et redondant de la série !

Donc loin d’être une série inoubliable, elle reste toutefois une des belles valeurs sures des années 80, le parfait exemple de cet esprit libre et enjoué qui plana longtemps sur Spirou, avec des auteurs d’un enthousiasme communicatif.

Un premier Intégrale (sur deux) que je vous conseille, ne serait-ce que pour passer un bon moment et se remémorer cette bonne époque !

Par FredGri, le 29 mars 2015

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