DESESPOIR DU SINGE (LE)
Le dernier voeu

Edith et Lazlo avaient réussi à fuir mais ont croisé la route du terrible colonel Komack et de son train. Komack, qui vient de massacrer plusieurs personnes, reconnaît Edith. L’officier avoue à la jeune femme sa passion pour ses œuvres. Il la fait monter à bord de son train. Par contre, il ordonne l’exécution de Lazlo. Il aimerait qu’Edith devienne son peintre officiel.
Quant à Joseph, il semble un peu perdu et surtout qui doit-il rejoindre ? Joliette ou Vesperine ?

 

Par berthold, le 19 juin 2011

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Notre avis sur DESESPOIR DU SINGE (LE) #3 – Le dernier voeu

Le désespoir du singe sera aussi celui du lecteur lorsqu’il terminera sa lecture et fermera ce livre. Car Le dernier voeu est le dernier tome de cette série.
Peyraud et Alfred mettent donc un terme à cette belle histoire, à cette belle saga d’aventures et d’amour.

Avec Le dernier vœu, Peyraud nous a donc offert un récit qui ne nous a pas déçu, s’inspirant d’une certaine période de l’Histoire tout en la recréant et en la mettant dans un nouvel univers qui nous rappelle la Russie. Quelque part, on y sent l’esprit d’Hugo Pratt avec le train du colonel Komack, ou encore ce personnage intéressant de Kikhopta Kopukopoizoun, le nomade qui m’a fait penser un peu à Cush, l’ami de Corto Maltese et de Koinsky. Quelque part, nous aurions aimé le voir un peu plus. Le scénariste met surtout les femmes à l’honneur dans ce tome avec Edith, la peintre prise au piège par Komack, Joliette et Vesperine qui doivent faire face ensemble au danger sans savoir qu’elles aiment le même homme. Joseph est plus un "second rôle" ici. Mais qui a tout de même son importance.
Le récit est prenant, servi par un très bon rythme. Peyraud a donc écrit une des plus belles sagas d’aventures et d’amour de ces dernières années, qui peut concurrencer le Docteur Jivago de David Lean.

Alfred met tout son talent pour rendre honneur à cette saga. Son style, son trait épuré, simple et clair, fonctionne parfaitement pour cette histoire. Il a su mettre l’ambiance, faire ressortir l’atmosphère dans ces pages. Les ombres ne nuisent pas à la lecture de l’histoire mais sont bien mises en avant par les couleurs de Delf.

Ne manquez donc pas ce tome qui conclut une belle histoire qui a su mêler les codes de l’aventure et de celui des récits d’amour. Une œuvre qui mérite vraiment le détour !

 

Par BERTHOLD, le 19 juin 2011

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