DERNIER LIVRE DE LA JUNGLE (LE)
L'Homme

C’est à l’orée de la jungle qu’un vieil homme nommé Mowgli a décidé de venir terminer sa vie, et ainsi retrouver ses souvenirs d’enfance : courir avec les loups, se consoler contre les poils velus de l’ours…
C’est avec son regard d’adulte que Mowgli revit ses aventures d’enfance et replonge dans ses rêves.

Par aub, le 1 janvier 2001

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2 avis sur DERNIER LIVRE DE LA JUNGLE (LE) #1 – L’Homme

Lorsque j’avais vu la prévision de sortie de cette BD j’ai été ravi et je l’ai attendu avec impatience. Je crois que lorsque l’on attend vraiment une BD, on s’en fait tout un film, on espére tomber vraiment sur la perle rare. Pour cette BD j’ai été quelque peu déçu par les dessins que je trouve parfois vraiment très raté. Les visages des animaux ont parfois des expressions qui à mon avis ne correspondent pas du tout à ce qui devrait être dessiné, ratant parfois quelques expressions.
En revanche côté histoire on est plongé dans ce conte que l’on connait tous, et pourtant que l’on connait si mal. Nous avons tous à l’esprit le dessin animé de Walt Disney, et bien chassez cette idée et essayez d’arriver avec l’esprit neutre de tous souvenirs. Vous allez être emporté dans une histoire vraiment fantastique, avec des personnages aussi bien humain que animal qui sont très attachant.

Je trouve l’approche du conte tout de même réservé à un lectorat adolescent ou adulte, je ne suis pas certain qu’un enfant à qui on raconterait cette histoire soit capable de l’apprécier autant que l’histoire de Walt Disney.
En tout cas cette nouvelle série s’annonce très prométeuse et dans un sens tant mieux et dans un autre sens hélas ce sont quelques 5 tomes qui sont annoncés… du pain sur la planche pour les auteurs, et de long mois, voire de longues années d’attente pour nous…

Par AUB, le 7 mars 2004

Le dernier livre de la jungle est un album exigeant. En effet, il est rempli de charme et de magie mais pour s’en apercevoir il faut se donner les moyens de pénétrer assez loin dans le milieu décrit par les auteurs. Comme l’histoire se situe au cœur de la jungle, la lecture elle, se situe loin dans l’imaginaire. Il m’a fallut reprendre à deux fois cette lecture pour me sentir captivée. Par contre, dès qu’on est prêt à rêver avec ce récit, tout devient vivant, touchant, littéralement magique.

Le dessin, qui semble moderne par rapport aux images connues jusqu’alors sur ce thème, qu’elles soient des illustrations du livre de Kipling ou des images de l’adaptation cinématographique de Walt Disney (1968), sont finalement chaleureuses et séduisantes. Beaucoup d’émotion passe par les regards. La jungle est remplie et la nature montre sa force. C’est aussi pour ça que j’apprécie le dessin de Reculé à ce niveau là, les larges traits et les plans rapprochés montrent cette assise et cette solidité qu’ont les arbres, les courants, les animaux puissants et sûrs d’eux, etc..

Les couleurs sont vives et décrivent d’autant plus la beauté cachée du cœur de la jungle, non encore affadie par l’intrusion d’un monde extérieur tel qu’on imagine qu’il puisse l’être. (Voir les ravages causés par l’homme dans la forêt d’Amazonie et la défiguration du paysage.) Cette notion de protection est mise en valeur par le dessin et ses couleurs. L’histoire quant à elle est assez fabuleuse et démarre par des souvenirs, ce qui peut surprendre et gêner les lecteurs ne connaissant que le film de Walt Disney. En effet, les souvenirs sont ceux de Mowgli. Au moment du récit il est vieux et il se souvient .. J’aime beaucoup cette idée de revoir l’histoire de cette façon et j’avoue que je me prépare à des surprises avec plaisir. J’espère d’ailleurs que Desberg évitera les écueils du film « Le livre de la jungle – 2 », film d’une tristesse infinie devant tant de ratage !

Bref, après une approche assez lente, j’ai finalement adoré ce tome 1 et je vous conseille de persévérer un peu si vous êtes dans le même cas que moi, ça vous ouvrira les portes d’un monde plus attirant qu’il n’y paraît et on a vraiment envie de remonter l’histoire de Mowgli racontée par lui même.

Par MARIE, le 26 avril 2004

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