Le der des ders

Paris, janvier 1920.
Eugène Varlot qui a connu la guerre e l’horreur des tranchées, est devenu détective. au départ, il prenait souvent des affaires d’adultères puis, il avait eu une idée. il restait encore beaucoup d’anciens combattants non identifiés. Il les prenait en photos et des familles essayaient de retrouver ceux qu’ils croyaient perdus dans la guerre.

Ce jour là, c’est un nommé Fantin de Larsaudière qui lui confie une mission. C’est un colonel de l’armée française du fameux régiment du 296e RI, le regiment le plus décoré de France. Il reçoit du courrier d’un maitre-chanteur; Il pense que c’est en rapport avec sa femme et il voudrait bien que Varlot la suive.
Varlot accepte mis il ne se doute pas qu’en acceptant cette affaire, l met les pieds dans une sordide histoire…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur Le der des ders

Le der des der est donc l’adaptation du roman de Daeninckx (paru sous le même titre) en bandes dessinées.
Cette œuvre permet à Tardi de montrer encore une fois son amour de Paris (personne ne va la dessiner aussi sublime que lui), de sa passion pour la Guerre de 14/18 et du polar.

Cette histoire comporte bien sur tous les ingrédients du bon polar. Nous avons le détective, le mari trompé, la femme perdue, de beaux salauds, un flic à qui "on ne la fait pas", des meurtres et des révélations finales surprenantes.
Il faut bien avouer que le récit est prenant dès le départ. nous suivons donc ce Varlot dans son enquête même si le lecteur soupçonne qu’il y a bien quelque chose qui cloche.
Tardi nous présente aussi une belle galerie de personnages dont certains semblent avoir des secrets (pourquoi chez le colonel Fantin il y a tant de WC ? Bien sur, la réponse est dans le dénouement aussi ). Tardi nous fait revivre avec talent le Paris de 1920 au lendemain de a guerre. Bien sur, les scènes de guerres sont fort réussis et parfois traumatisantes (c’est pas facile les moments avec les gueules cassées).
Il faut aussi signaler que tardi et Daeninckx vont vous raconter en détail ce qu’a vécu Varlot durant la guerre dans l’œuvre paru à L’Association sous le titre Varlot Soldat.
Je suis toujours un grand admirateur du dessin de Tardi. je trouve que son style reste unique et que son noir et blanc n’a pas besoin d’avoir de couleurs. Il se suffit à lui même.Il refait vivre le Paris de l’époque, ses voitures, ses quartiers, ses troquets, sa population grâce à son crayon.

Le Der des Ders
est donc un excellent polar que je pense, vous ne regret errez pas d’avoir dans vos bibliothèques.

Par BERTHOLD, le 31 mai 2009

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