DECALOGUE (LE)
Le Papyrus de Kôm-Ombo

En 1798, le capitaine Eugène Nadal est en poste au Caire. Il est missionné pour enquêter sur un mystérieux sanctuaire, situé dans des ruines Ptolémaîques, abritant une étrange secte dérivée de l’Islam. Accompagné d’une impressionnante escorte et d’un égyptologue original, ils partent à la recherche du sanctuaire. Mais en chemin, les Malemuks, combattants Egyptiens autochtones, tendent un piège à la troupe qui se retrouve encerclée. En tentant d’aller chercher de l’aide, Eugène et l’égyptologue finissent par découvrir un étrange labyrinthe rocheux, sanctuaire d’une culture et d’un enseignement prophétique dont les deux héros devront décider s’il doit ou non être révélé au monde.

Par TITO, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur DECALOGUE (LE) #9 – Le Papyrus de Kôm-Ombo

Cette fois-ci, Giroud nous entraîne dans le vif du sujet : l’origine même de la découverte de la mystérieuse omoplate, le point de départ de l’histoire du Nahik. Bien évidemment, ce tome prend une dimension supplémentaire s’il est lu à la suite des huit précédents (ne serait-ce que parce qu’une passionnante généalogie est proposée en deuxième de couverture). Il dispose cependant d’une force intrinsèque.
L’architecture narrative est conçue comme une courbe parabolique. Dans la première partie, un souffle épique propulse le lecteur dans le vif du sujet, comme une escalade dramatique, close par un délire visuel très réussi. C’est ensuite une pause dans un univers idyllique, comme un paradis terrestre entourant l’objet des convoitises intellectuelles depuis 8 tomes : l’origine du Nahik. Mais cette pause n’est qu’un court répit, et la descente, introduite par une scène de violence macabre, est très rude. Les espoirs entrevus sont balayés, tout comme le héros.

Cette fois-ci, c’est le trait de Michel Faure qui accompagne cet excellent volume, et le résultat est superbe. Les ambiances, et surtout les personnages, se fondent à merveille dans la trame de Giroud. Je dirais volontiers qu’ils la renforcent, et vu la puissance de l’intrigue, ce n’était certainement pas gagné d’avance. Faure ajoute une touche profondément humaine aux personnages, même au fond de leurs folies.

Ma seule pensée à la fin de cet album : « dire qu’il reste seulement un tome à lire (sic) » !

Par TITO, le 4 février 2003

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