CURE (LE)
Le jugement

Le Dr Jorowski est retourné chez lui. A l’occasion du décès de Mme De Bourge, Clara, la petite fille de celle ci revient au village.
Vincent semble alors sans repère : son père décède, il est troublé par la beauté de Clara, et surtout, le secret de Jorowski est bien trop lourds.

Par Gdseb, le 1 janvier 2001

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2 avis sur CURE (LE) #2 – Le jugement

J’ai vraiment adoré ce second tome. Bien sûr, les thèmes abordés sont assez classiques : le secret de la confession, la charge de prêtre,…Mais c’est vraiment très bien fait, tout en sous entendu, en non dit. Le dessin de De Metter y est pour beaucoup, tant on a l’impression de ressentir ce que ressente les personnages.
J’ai particulièrement adoré les dernière planches, où le rythme s’accélère, et où j’ai vraiment cru être Vincent, ressentir sa peur et son angoisse.
Bref, une BD en tous points vraiment remarquable

Par Gdseb, le 10 mars 2003

Parfois la vie nous réserve des fardeaux lourds à porter. Lacoste a choisi de faire une bande dessinée d’un poids non négligeable qu’il va faire supporter à un curé !
Le thème est risqué, c’est du terrain glissant et au moindre faux pas, tout ce petit monde peut s’affaler dans une histoire pitoyable. Cette série en deux tomes est assez fine pour éviter le grossier du genre et la narration nous conduit lentement au cœur de la conscience d’un curé emprisonné par son Dieu et la déontologie qu’il lui impose.
Un curé peut tout entendre et doit tout taire. Le secret de la confession est une judicieuse mais hypocrite méthode pour se libérer de ses crimes. Enfin, c’est ce qu’on croit !
Lacoste a t-il moins de réserve ? Il se pourrait bien que oui et il inflige à son héros un poids un peu trop lourd à porter…. Alors que va faire notre curé ? Trahir ce sacro-saint secret ? Pour répondre, le scénariste fait appel à De Metter, le dessinateur qui va lui simplifier la tâche en donnant une ambiance chargée au travers des traits, des couleurs, des ombres et de la lumière. De Metter part dans la démesure, il a besoin d’espace, besoin de s’exprimer hors du confessionnal, lieu si petit qu’on y chuchote.
Tant mieux , le récit a besoin d’un grand champ de manœuvre et se donne les moyens d’avoir la liberté de croire et de penser sans marcher sur les plates bandes du blasphème. Donc ça l’inspire et son style se rapprochant d’un Scott Hampton ou d’un Kent Williams fait des merveilles.
L’histoire est assez dure et efficace, le dessin la sert parfaitement et je conseille vivement la lecture mais ne vous attendez pas à une classique fable de la Fontaine qui elle aurait limité l’affaire avec une morale sur mesure.

Par MARIE, le 6 octobre 2004

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