Architecte parmi les hommes

1951, l’Inde demande à Le Corbusier de venir entreprendre de grands travaux pour restructurer Chandigarh. ce qui va lui permettre de faire une synthèse entre ses premières théories novatrices et les nouvelles formes qu’il commence à appréhender. Mais cet architecte artiste est tellement en marge, tellement en avance qu’il ne trouve pas forcément tout le support, ni même la reconnaissance qu’il espèrerait !

 

Par fredgri, le 16 juin 2010

Notre avis sur Architecte parmi les hommes

Je me souviens des cours d’histoire de l’Art qu’on avait, quand j’étais étudiant, ce nom "Le Corbusier" revenait régulièrement. Ses réalisations ont marqué leur époque et ont très largement participer au tournant que la société à "subit" vers les années 50, cela coïncidait avec les théories mêlant urbanisme, architecture et être humain. Alors qu’il rêvait d’une architecture à la portée de tous, intégrée dans un paysage, autour de laquelle s’orienterait une ville, une société, il créa les premiers "immeubles" collectif (très ardemment critiqués, qui deviendront ce qu’on connait actuellement sous le nom de cage à lapin"), et poussa ses concept de formes épurées jusqu’au bout.
Malgré ce sujet passionnant et d’une incroyable richesse, ce petit album ne semble que survoler de très loin le travail et la recherche formelle de ce grand artiste. D’ailleurs, pour mieux comprendre certaines scènes, pour recadrer l’ensemble il faut s’aider du dossier de fin et suivre la chronologie en parallèle de la lecture. Ce qui est quand même assez particulier comme concept !
Néanmoins, l’architecture est une discipline relativement obscure pour beaucoup et très peu mise en avant, alors qu’il y a de fantastiques artistes qui ont révolutionné cet Art, et Le Corbusier est certainement celui qui fit le plus de bruit. En tout cas, il rendit l’architecture accessible à tous tout en révolutionnant les formes, les dynamique et la simple conception qu’on pouvait avoir d’une construction…
Pour conclure, je regrette juste cette austérité, cette froideur qui tient tout l’album. Certes le cahier de fin avec des photos, des croquis, avec des peintures, est intéressant, il nous fait voir un autre Le Corbusier, mais je ne suis pas sur qu’à la finale on aura envie de pousser la recherche, ni même se simplement se tourner vers le travail de grand architecte urbaniste… ce qui est tout de même assez dommage !

Par FredGri, le 16 juin 2010

Publicité