CLUB DES CINQ (LE)
Et le trésor de l'île

Ce sont les vacances, Francois, Mick et leur petite sœur Annie viennent passer l’été à Kernarch où vivent leur oncle et tante. Il font la connaissance de leur cousine Claude, un vrai garçon manqué quelque peu sauvage, mais qui finit par les accepter, formant ainsi une joyeuse bande d’aventuriers, en compagnie du chien Dagobert ! Claude leur apprend qu’elle possède la petite Île de Kernach, ou se trouve l’épave échouée de l’Ayacotl, qui contient un coffret renfermant une carte au trésor. Aussitôt, ils partent explorer l’île sans se douter qu’ils ne sont pas les seuls en quête de l’or…

Par fredgri, le 26 septembre 2017

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Notre avis sur CLUB DES CINQ (LE) #1 – Et le trésor de l’île

Quand j’étais gamin, j’adorais lire les aventures de ce fameux club des cinq, écrites par Enid Blyton et publiées dans la Bibliothèque Rose. Des histoires très accessibles, simples, qui prônaient des valeurs comme l’amitié, le courage, le partage et l’entraide ! C’était passionnant, on dévorait ces livres le soir avant de se coucher, la tête pleine de ces exploits à la camaraderie très communicative.

Depuis le début, cette série est un énorme succès, il semblait logique qu’un jour elle ai les honneurs d’une adaptation BD. Et c’est chose faite, orchestrée par l’inséparable duo Natael et Beja qui nous permet de retrouver cette bande de cousins à leur première rencontre (adaptation de "Five on a Treasure Island" paru en 1942) Tout de suite, les personnalités sont posées, on découvre la jeune Claudine qui refuse cette identité féminine et préfère se faire appeler Claude, il y a son île de Kernarch, son père, un savant sévère qui n’aime pas trop la compagnie des enfants et sa mère douce et joviale.
Les auteurs ne traînent pas non plus pour poser la trame principale et les enjeux, on suit les ado dans leur recherche du trésor, même si c’est rondement mené (l’album ne fait que 30 pages, il ne faut pas traîner), on sent que certains détails doivent passer à l’as, mais globalement ça fonctionne vraiment très bien d’un bout à l’autre.
Un album qui s’adresse à un jeune lectorat avide d’aventures très enlevées, mais les adultes peuvent facilement se plonger eux aussi dans ces planches très efficaces et magnifiquement exécutées.
Le style de Béja tend vers l’épure et je dois bien dire que c’est du très beau travail !

Un retour en force du Club des Cinq dans les rayons BD cette fois et franchement n’hésitez pas, bon moment de lecture garanti !

Par FredGri, le 26 septembre 2017

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