CLAN DES OTORI (LE)
Le silence du rossignol

Dans la seconde moitié du XVIème siècle, dans un Japon féodal rêvé, le jeune Tomasu est sauvé par un seigneur du clan des Otori, qui décide d’en faire son héritier. Il se retrouve alors au cœur de luttes sanglantes entre différents clans et seigneurs.

Par v-degache, le 25 décembre 2021

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Notre avis sur CLAN DES OTORI (LE) #1 – Le silence du rossignol

Benjamin Bachelier au dessin, et Stéphane Melchior au scénario, se lancent dans l’adaptation de la saga à succès de l’écrivaine britannique Gillian Rubinstein, aka Lian Hearn, Le clan des Otori.
Nous voici plongés dans un Japon médiéval imaginaire, au XVIème siècle, au cœur de luttes claniques dans lesquelles s’insère le destin du jeune orphelin Tomasu, qui est recueilli puis adopté par un seigneur du clan des Otori, Otori Shigeru.

Ce premier tome est une véritable épopée teintée de fantasy, où les alliances se font et se défont sur fond de vengeance, et dans laquelle le fragile Tomasu va peu à peu se révéler et acquérir un puissant savoir.
Le dessin semi-réaliste de Benjamin Bachelier (Cœur des ténèbres, Delcourt, 2019) est très réussi sur ce premier volume intitulé Le silence du rossignol. Déroutant au premier abord, avec une représentation de visages parfois difformes et torturés, on accroche vite à son style graphique, et on se retrouve surpris par certaines cases qui tendent vers l’estampe japonaise ! L’adaptation de S. Melchior est quant à elle fluide, et réussit à ne pas perdre le lecteur au milieu de ces clans, tribus et familles !

Ce Tome 1 du Clan des Otori est une réussite, et lance avec brio l’adaptation de la tétralogie romanesque de Lian Hearn !

Par V. DEGACHE, le 25 décembre 2021

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