CHEVALIER D'EON (LE)
La Fin de l'Innocence

1753, Ruffec. Le prince de Conti, cousin du roi Louis XV, et le comte de Broglie s’entretiennent sur une affaire de la plus haute importance : la création des premier services secrets du Royaume de France, ordonnée par sa Majesté elle-même. Durant leurs discussions, le regard du prince s’attarde sur Charles d’Eon, fils d’un nobliau tombé en disgrâce et désormais sous la protection de Broglie. Un jeune homme brillant, aussi bien dans le maniement de la langue que dans celui des armes, aux traits étrangement androgynes… Ils se retrouvent plus tard, à Versailles, où Conti lui propose d’intégrer son cabinet noir, nouvellement créé : le « Secret du roi ». Pour la mission qu’il veut lui confier, le chevalier d’Eon constitue le candidat idéal, tant par ses talents que par ses traits. Puisqu’il se fera passer… pour une femme

Par berthold, le 19 octobre 2019

Notre avis sur CHEVALIER D’EON (LE) #1 – La Fin de l’Innocence

Le duo de scénaristes qui nous a déjà offert "Alienor, la legende noire" et "Catherine, la reine maudite" se reforme pour cette nouvelle série d’aventures historiques.

Les auteurs commencent leur histoire avec cette journée de 1753 à Ruffec, dans la Résidence du comte de Brogue. Le Prince de Conti remarque celui qu’il pense être tout d’abord une jeune femme, maniant l’épée et habillé en homme. Il s’agit de Charles-Geneviève-Lous-Auguste-André-Timothée d’Eon de Beaumont.
L’intrigue nous plonge dans des affaires où se jouent des alliances et autres complots. Nous découvrons ainsi comment le Prince de Conti se sert d’Eon pour sa première mission en Russie.
Dans ce premier tome, on croise quelques personnages historiques, comme le Roi de France ou la Marquise de Pompadour, ou encore Voltaire.
Un premier tome passionnant à divers niveaux. L’intrigue est si bien menée qu’elle nous captive et ne vous lâche plus. Heureusement, le second tome sort en novembre.

Au dessin, nous retrouvons Alessio Lapo, autre complice d’Arnaud Delalande sur Cagliostro. Il nous montre une autre facette de son talent, à l’instar de cette magnifique couverture. Il rajoute un souffle épique à l’histoire, nous séduisant par son efficacité à montrer de magnifiques décors qui font revivre avec brio cette période historique. Ses pages sont aussi servies avec efficacité par les couleurs inspirées de Simona Mogavino.

Une bien belle surprise, un bon moment de lecture que je vous invite à découvrir.

 

Par BERTHOLD, le 19 octobre 2019

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