Le cheval qui ne voulait plus être une oeuvre d'art

 
Tête de cheval blanc est une oeuvre du peintre Théodore Géricault exposée au Louvre dans le Département des Peintures. Jusqu’à ce jour où, lassé d’être exposé toujours à la même place, devant le même horizon régulièrement envahi par des visiteurs curieux, ledit cheval a décidé… de ne plus être une oeuvre d’art ! Il a sorti la tête du cadre du tableau et s’est arraché au mur sur lequel il était accroché.

Grisé par cette inédite liberté et demandant, au fur et à mesure de sa progression, la direction de la sortie, Cheval Blanc a croisé de nombreuses autres oeuvres d’art, certaines le mettant en garde ou le suppliant de revenir à la raison et de retourner à sa place…
 

Par sylvestre, le 2 janvier 2017

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Notre avis sur Le cheval qui ne voulait plus être une oeuvre d’art

 
Le cheval qui ne voulait plus être une oeuvre d’art est une nouvelle bande dessinée parue (chez Delcourt) dans le cadre d’un partenariat éditorial avec Louvre éditions. On n’y apprend pas l’histoire de l’oeuvre mise à l’honneur ni celle de son auteur, mais la BD donne toutefois une occasion originale de découvrir cette Tête de cheval blanc et d’autres oeuvres mises en scène dans le scénario.

Graphiquement, c’est assez épuré, de nombreux décors de vignettes se limitant à des à-plat. Au niveau de l’histoire, on est également dans un registre qui fait de ce Cheval qui ne voulait plus être une oeuvre d’art un ouvrage qui s’adresse plutôt à un jeune public. La trame y est en effet la même que dans de nombreux livres pour enfants : le personnage principal se pose des questions et rencontre différents interlocuteurs qui vont lui donner leur avis jusqu’à ce que décision soit prise.

L’intérêt est au moins double, surtout pour les enfants qui liront cette BD. Suite à leur lecture, ces derniers auront en effet découvert différentes oeuvres et pourront dans le meilleur des cas devenir curieux d’aller les voir un jour "en vrai". Enfin, ils auront apprécié l’aventure fantastique qui leur est offerte : ses couleurs, ses ambiances, ses reproductions respectueuses, ses notions philosophiques, ce dénument périphérique rendant hommage aux oeuvres mises en scène, et enfin la conclusion…

Cheval blanc restera-t-il une oeuvre d’art ou pas ? Vous le saurez en découvrant cette bande dessinée. En attendant, une chose est sûre : au fil des planches, il sera resté un héros bien en vue !
 

Par Sylvestre, le 2 janvier 2017

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