Le Cheval Blême

David B. retranscrit ses rêves du début des années 80 à décembre 1991 : « Chaque nuit, je me bats et j’échappe à la mort » (extrait de la préface du livre par David B.).

Par melville, le 24 juin 2012

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Notre avis sur Le Cheval Blême

L’onirisme est quasiment omniprésent dans les récits de David B., Le Cheval Blême lève le voile sur sa principale source d’inspiration : les propres rêves (ou cauchemars) de l’auteur. En un sens cela n’a rien de vraiment surprenant quand on sait ô combien David B. met en scène sa propre vie comme pour expier la douleur qui le ronge. Compte-rendu fidèle ou bien fantasmé de ses déambulations nocturnes, aucune certitude n’est possible. Mais d’une chose on ne peut douter : de la porté poétique de ces courts récits sans queue ni tête. Poésie née du doute et du dessin figuratif de David B., le cœur de l’onirisme davidbéien repose sur l’interaction entre la voix off et son illustration. Ce qui de coutume relève d’une certaine faiblesse de la part d’un auteur, se révèle ici une de ses forces. Textes et dessins fusionnent en un monolithe paradoxalement d’une grande fragilité, superbe !

Par melville, le 24 juin 2012

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