CHAT QUI RENDAIT L'HOMME HEUREUX (LE)
Volume 7

Geoffroy Lambert, pianiste de génie, a toujours été à la fois admiratif et terriblement jaloux de Fuyuki Kanda. De passage au Japon pour un concert, il le sollicite pour des conseils. Il espère s’approprier des techniques de son « rival ».

Mais, alors qu’il se rend chez Kanda sous une pluie battante, il aperçoit cinq chatons abandonnés dans un carton. Il n’a pas le coeur à les laisser là et les emmène avec lui chez Kanda. Lambert le supplie d’accueillir les chatons et se met à pleurer… Ces petits chats représentent, pour lui, un tiraillement et font ressortir tous les manques de son enfance et ses relations complexes avec son père.

Par legoffe, le 24 avril 2023

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Notre avis sur CHAT QUI RENDAIT L’HOMME HEUREUX (LE) #7 – Volume 7

Après Kanabe Hibino, nous découvrons un autre pianiste de génie qui tente de se comparer à Kanda… et qui va, lui aussi, tomber dans le piège de la chatonmania. Son arrivée chez Fuyuki délivre un grand moment d’émotion car, derrière le sujet de nos petites boules de poils, l’auteur explore beaucoup les sentiments humains.
Les relations parents/enfants sont un thème récurrent de la série, qui donne encore d’intenses séquences ici. C’est le cas lorsque Lambert évoque le fossé qui s’est creusé avec son père ou encore les désirs refoulés depuis l’enfance, comme l’envie d’avoir et d’aimer un animal.

Umi Sakurai évoque, ainsi, tout le paradoxe entre l’envie d’adopter et la peur de perdre, par la suite, son chat. Le prix du chagrin, en quelque sorte, après des années de bonheur.

Commet toujours, le récit est plein de subtilité, mais aussi bourré d’humour. Surtout, on nage dans la bienveillance et la générosité.

Une BD qui ne peut que faire du bien et qui saura conquérir le coeur de tous les lecteurs, qu’ils soient fans de chats… ou pas.

Par Legoffe, le 24 avril 2023

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