CASSE (LE)
Gold Rush

Skasway, Alaska. 17 septembre 1899.
Hérmes Coltrane est un organisateur de spectacles. Il reconnait, ce jour là, un homme au bar. Un homme qu’il pensait être en prison. D’ailleurs, cet homme semble tendre une arnaque au barman. Et Hermès le suit. Il s’agit de son vieux complice Zachary McMahon. Ce dernier a réussi à s’évader afin de réussir un beau casse : voler "The Stone", la plus grosse pépite d’or. Mais pour cela, il lui faut l’aide d’Hermès et d’anciens camarades.
Hermès hésite mais lorsqu’il sait qu’il s’agit de s’en prendre au colonel Zondrick, il décide de l’accompagner.
En faisant route vers Cripple’s Junction, ils passeront prendre leurs anciens compagnons d’armes…

 

Par berthold, le 11 octobre 2010

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Notre avis sur CASSE (LE) #5 – Gold Rush

Le série Le casse s’avère être tout de même un beau concept. Pour l’instant, sur les cinq tomes parus, le lecteur n’a pas été si déçu que ça même s’il s’avère que certains titres soient moins bons que d’autres.

Gold Rush, ce cinquième tome qui nous entraîne à la fin du XIXème et au début du XXème siècle, est un western de bonne qualité. L’amateur y trouvera les ingrédients qui ont fait le succès du genre : saloons, chevauchées et grands espaces, des bandits, des shériffs, des policiers, des bons et des méchants, des gunfights, une attaque de train, bref …  que demander de plus ?
Blengino signe un scénario assez habile où le lecteur ne saura le fin mot de l’histoire que vers les dernières pages. Ah, je dois bien dire que je me suis fait un peu avoir, moi aussi.
L’ambiance et le suspense sont réussis. J’ai bien apprécié les clins d’oeil à certains westerns. Le ton me fait penser à un western spaghetti.
Les caractères des personnages sont bien étudiés. Chacun a son propre trait, sa propre personnalité. Tout est vraiment bien étudié, fouillé.

Le dessin de Sarchione s’avère être fort efficace. Les codes du western ne semblent pas le gêner. J’ai apprécié son talent sur ces planches et j’espère que nous le retrouverons sur un autre titre de ce genre. Tiens, c’est amusant, le personnage de Messhuggah a un peu les traits de Charles Bronson, un acteur que j’admire.
Les scènes de grands espaces valent le coup d’oeil. Elles sont magnifiquement misent en couleur par Lorenzo Pieri.

Ce casse en est un bon, un réussi. Je vous invite donc à suivre le Gold Rush et à tenter de voler "The Stone" en compagnie d’une belle bande de ruffians.

Par BERTHOLD, le 11 octobre 2010

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