CAPITAINE ALATRISTE (LE)
Le capitaine Alatriste

Madrid au XVIIème siècle.
Diego Alatriste y Tenorio est un soldat. On le nomme le capitaine Alatriste alors qu’il n’a même pas ce grade, depuis une bataille contre les Hollandais. Il a été spadassin, mercenaire ou soudard. Depuis, il vit à Madrid où il s’occupe du jeune Iñigo comme il l’avait promis à  son ami et père du garçon, Lope Balboa,  avant qu’il ne meure.
Il fait des sales boulots pour vivre, s’occupe de régler des différents que d’autres ne peuvent, les armes à la  main. Mais le captitaine Alatriste est craint et respecté. Il a de nombreux amis poètes dont Francisquo de Quevedo.
En cette année 1623, Alatriste, sur recommandation de son ami Martin Saldaña, ancien compagnon d’armes en Flandres et lieutenant d’Alguazils, va accepter une mission. Il va rencontreer des hommes masqués et un terrible inquisiteur dominicain. Ils vont lui demander d’occire deux Anglais qui seront à Madrid dans peu de jours. Pour cela, il fera équipe avec un tueur italien, Gualterio Malatesta.
Mais finalement la mission ne va pas se dérouler comme prévue…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur CAPITAINE ALATRISTE (LE) #1 – Le capitaine Alatriste

Alors, là ! Je dois vous dire que lorsque je suis tombé sur ce livre au milieu des bandes dessinées, je me suis dit que quelqu’un avait dû se tromper en rangeant ce titre, puisque Les aventures du Capitaine Alatriste étaient plutôt des romans d’aventure historique écrits par Arturo Pérez-Reverte, publiés par le Seuil. Mais, en y regardant de plus près, j’ai vu que c’était une adaptation du roman en bandes dessinées. Et je n’ai pas hésité : j’ai foncé et pris l’adaptation sans hésiter.

Je suis un grand aficionado de l’œuvre d’Arturo Pérez-Reverte : Club Dumas, Le tableau du maître-flamand, le peintre des batailles, le maître d’escrime, le hussard, la peau du tambour, la reine du sud, le cimetière des bateaux sans-noms et bien sûr, les aventures du Capitaine Alatristre dont plusieurs tomes sont déjà sortis.  Certaines œuvres de Perez-Reverte ont connu des adaptations cinématographiques comme Club Dumas devenus la Neuvième porte par Roman Polanski avec Johnny Depp, et aussi le Capitaine Alatriste avec Viggo Mortensen dans le rôle-titre. Et maintenant, il existe l’adaptation en bande dessinée.

Le scénario est signé de Carlos Giménez d’après le récit d’Arturo Pérez-Reverte. Giménez a adapté Jack London en bandes dessinées et est l’auteur de la série Les professionnels. Et le dessin est confié au soin de Joan Mundet qui, j’avoue, a fait un magnifique travail sur l’adaptation de la série. Son noir et blanc m’a époustouflé tout comme la maestria qu’il a mise en œuvres pour rendre honneur au texte de Pérez-Reverte.

Avec ce premier volume, nous avons droit à l’adaptation du premier roman des aventures du Capitaine Alatriste. Nous allons faire connaissance avec les personnages principaux de la saga : Alatriste, Iñigo, Francisco de Quevedo, auteur et poète espagnol qui manie aussi bien l’épée que la plume, le malveillant Gualterio Malatesta (qui sera ce qu’était Rochefort à D’Artagnan pour Alatriste) et bien d’autres.
Nous avons droit aussi à une très bonne reconstitution du Madrid de l’époque.
Et comme dans le roman, nous allons être emmenés dans des aventures, des péripéties où à chaque page on risque un coup d’épée ou de pistolet. Nous sommes emmenés avec fougue par ce récit que vous ne lâcherez que la dernière page arrivée.
Ah, sachez aussi qu’il y est question d’amour, surtout celui du jeune Iñigo Balboa pour Angelica d’Alquézar (jeune fille qui figure sur un célèbre tableau de Vélasquez) et comme vous le verrez par la suite, ils vont vivre une relation d’amour et de haine. Mais je ne vais pas tout vous raconter maintenant.

Alors, n’hésitez pas, plongez vous donc dans l’aventure, la vraie, celle qui vous rappellera l’œuvre de Dumas les trois mousquetaires, celle qui se lit avec plaisir, celle qui se partage. Lisez donc le Capitaine Alatriste, morbleu !
Et comme le dit Francisco de Quevedo : "Puisqu’il faut se battre, battons nous !".

Que voilà de la bonne bande dessinée servie par un superbe dessin et une bonne écriture !

Par BERTHOLD, le 24 avril 2008

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