BARON FOU (LE)
LE BARON FOU

1917, la guerre civile déchire l’ancien Empire russe. Après la révolution d’octobre, Les armées bolchéviques s’opposent aux armées tsaristes et, dans ce chaos indescriptible et violent, de singulières personnalités émergent telles le Baron Von Ungern-Sternberg.
C’est bien involontairement qu’Elisabeth Von Ruppert, partie à la recherche de son mari disparu dans les steppes blanches de Sibérie, va faire la connaissance de celui que l’on surnomme : le Baron Fou.

Par olivier, le 9 février 2015

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Notre avis sur BARON FOU (LE) #1 – LE BARON FOU

La jeune femme, médecin chirurgien anglaise, mariée à un médecin allemand, part à la recherche de son époux. Les dernières nouvelles qu’elle a eu de lui est une lettre où il écrivait qu’il avait été capturé par les troupes russes et enrôlé comme chirurgien par l’armée blanche du général Dimitri Khorvat.
Téméraire et follement amoureuse, Elisabeth s’embarque à bord d’un train sous la protection d’un Colonel de l’armée blanche afin de rejoindre l’armée de Khorvat. Le voyage est écourté lorsque le train est arrêté par une horde de cavaliers mongols de la division sauvage d’Ungern.

Ungern s’empare du train et la jeune femme devient son invitée forcée et découvre cet homme qui, lentement se dévoile et expose son rêve, faire renaitre une grande Mongolie autonome.

Basé sur une histoire et des personnages authentiques, le scénario de Rodolphe éclaire un petit pan de l’histoire russe, un épisode singulier dans une tourmente révolutionnaire.
Nikolai Robert Maximilian Von Ungern-Sternberg est un personnage qui fut accusé des pires atrocités, on le décrit comme dément, cruel et féroce. Commandant charismatique d’une armée disparate, il est de ces personnages atypiques que les événements et le contexte historique révèlent où créent.

L’histoire romancée que Rodolphe met en scène dans ce récit où Elisabeth toute à la quête de son mari est le témoin et la confidente d’Ungern apporte un autre regard sur cet homme et son rêve.
Conjuguant avec un art consommé les ingrédients propres à un récit fort et attachant, mêlant avec justesse vérité historique et arrangements littéraires, Rodolphe dresse le portrait d’un homme que l’Histoire a peut-être injustement traité de Baron fou ou sanglant, un soldat obsédé par l’idée de sa mort associée à l’as de pique.

Avec le dessin de Michel Faure, le récit de Rodolphe, prend une profondeur humaine exceptionnelle. Le trait élégant, la mise en scène précise, les judicieuses mises en perspectives animent un scénario qui conjugue avec brio Histoire et aventure.

Par Olivier, le 9 février 2015

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