BANNI (LE)
Le poids de nos victoires

Henscher va vous conter l’histoire d’Hector Wiestal, la muraille de Myrmirrine, champion invaincu d’Alester le vaillant et …chevalier banni depuis trente ans.
Sa légende a débuté alors qu’il était un mercenaire à la solde des ennemis ligués d’Alester. Sa renommée de guerrier invincible est déjà grande lorsqu’il rencontre Alester et de la réunion de ces deux hommes d’exception va naître le royaume d’Archaon.

Par olivier, le 21 janvier 2010

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Notre avis sur BANNI (LE) #1 – Le poids de nos victoires

En ces temps sombres, barbares, où les chefs de clan asservissent les plus faibles, un homme va se lever pour lutter contre cette tyrannie, il s’appelle Alester, et il est le fils de l’un de ces seigneurs
De simple mercenaire à la tête de sa compagnie des loups, il va unir et fédérer aux cotés d’Hector tout un royaume dont il deviendra roi.
Mais ceci n’est que le début de l’histoire, les fondements d’une épopée d’intrigues, de sang, de mystères et de violence. Avec un scénario où le passé et le présent s’entremêlent en un va et vient constant, Henscher ouvre un certain nombre de portes sur l’histoire d’Archaon et son devenir.
Ce premier tome pose l’histoire et les personnages. Tout est dit, mais en même temps rien ne l’est. Lorsque l’on croit avoir saisi la globalité de l’intrigue le scénariste redistribue les cartes et, si les différents personnages se découvrent un peu plus, si leurs motivations semblent claires et l’enjeu affiché, c’est dans l’ombre et les souterrains que se trame une partie de l’intrigue, l’autre partie résidant en une mystérieuse religion.
Au milieu de cela notre héros, Hector, malgré son âge, est toujours aussi solide. Il n’a rien perdu de ses capacités de combattant et il va se trouver entrainé dans une course où ses qualités humaines et guerrières seront mises à rude épreuve.
Le premier ressenti à la lecture de cet album est une sensation de puissance, c’est une geste, une saga pleine de cris et de fureur.
On devine un grand royaume, bâti sur la guerre, enrichi par la guilde des francs marchands. Mais le temps a passé, les querelles intestines se développent et les luttes d’influence se mettent en place pour la succession d’un roi malade.
Le scénario est captivant à souhait, et le dessin et les couleurs de Tarumbana subliment l’action.
Un cadrage et un découpage dynamiques qui laissent la place à de magnifiques respirations, de pleines pages sans paroles mais magnifiques d’expressivité où l’on sent que la moindre bulle viendrait rompre un équilibre subtil.
Des couleurs, froides et chaude en alternance, qui rythment et marquent les tableaux en autant d’unité de temps, de lieu, et de personnages

Après Croisades de Xavier et Dufaux, c’est une nouvelle série de très grande qualité que nous proposent les éditions du Lombard.

Par Olivier, le 21 janvier 2010

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